Méditerranée : les armateurs de croisière signent une charte de bonnes pratiques

Les armateurs opérant en Méditerranée et l'État français ont signé une charte pour accélérer le développement durable des compagnies de croisières, après un été marqué par une contestation des croisières dans le sud de la France.
Les croisiéristes ont signé une charte de bonnes pratiques le 20 octobre, afin de réduire l’empreinte environnementale du secteur dans les ports du sud de la France. Le texte, qui s'applique dans l'ensemble des ports français de Méditerranée, est construit autour de "13 actions" qui permettront "de renforcer les efforts déjà entrepris" pour améliorer l'empreinte environnementale des croisiéristes, indique le secrétariat d'État chargé de la Mer.

Parmi ces actions, la réduction de la pollution atmosphérique par les navires grâce à "l'utilisation de carburant à teneur réduite en soufre sera mise en place dès 2023" et les croisiéristes "adapteront leur activité en cas de pic de pollution à terre".

Les mesures de cette charte, présentée comme "inédite au niveau mondial", vont "plus loin que la réglementation existante", détaille le secrétariat d'État, afin d'"anticiper de manière volontaire des mesures qui ne rentreront en vigueur pour l'ensemble des acteurs du secteur maritime qu'à partir de janvier 2025".

Innovation environnementale

Durant l'été, plusieurs actions de contestation anticroisières ont été menées dans des ports méditerranéens du sud de la France, comme à Marseille, La Ciotat (Bouches-du-Rhône), Nice (Alpes-Maritimes) ou Ajaccio (Corse).

La mairie de Marseille avait également publié une pétition pour accélérer les processus d'instauration en Méditerranée d'une zone à faibles émissions d'oxyde de soufre, dévastateur pour la vie marine, dite "Seca", prévue pour 2025, une réglementation déjà appliquée en mer Baltique et en mer du Nord.

"L'innovation en matière environnementale [...] des croisières, comme le traitement perfectionné des eaux usées à bord, la connexion électrique à quai, l'utilisation de combustible alternatif (GNL) fait partie des étapes nécessaires à l'atteinte de nos objectifs de neutralité carbone", précise le secrétariat d'État. Tous les membres de la Cruise Lines International Association (CLIA), qui regroupe les principales compagnies de croisière, ont signé la charte.

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