Le naufrage du pétrolier iranien "Sanchi" en mer de Chine orientale a généré en surface quatre nappes d'hydrocarbures de la même superficie globale que la ville de Paris, a annoncé Pékin, qui se prépare à envoyer des robots sur l'épave. Le "Sanchi", qui transportait 136.000 tonnes de condensats, des hydrocarbures légers, a sombré dimanche 14 janvier après avoir brûlé pendant une semaine à la suite d'une collision avec un vraquier à environ 300 km à l'est de Shanghai. L'Administration nationale des océans a annoncé mercredi 17 janvier qu'elle surveillait quatre nappes mesurant au total près de 101 km2, soit une surface équivalente à celle de la capitale française. L'organisme gouvernemental s'efforce de "maîtriser l'avancée de la marée noire et d'évaluer son impact écologique sur l'environnement marin", a-t-il ajouté. Mardi, l'Administration des océans avait fait état d'une marée noire vaste de 69 km2, à laquelle s'ajoutait une pollution "sporadique" répartie sur 40 km2. Le "Sanchi" gît à présent par 115 mètres de profondeur, a annoncé mercredi le ministère des Transports, ajoutant que des "robots sous-marins seront déployés pour explorer les eaux de l'épave". La quantité de polluants encore éventuellement présents dans le navire n'est pas connue, le pétrolier ayant brûlé pendant une semaine avant de couler. Seuls trois corps ont été récupérés sur les 32 membres d'équipage, 30 Iraniens et 2 Bangladais, qui se trouvaient à bord. Il n'y a aucun espoir de retrouver des survivants.
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