Le nom du géant américain de l’e-commerce, qui circulait jusqu’alors sous une appellation d’emprunt, a été officiellement dévoilé comme futur occupant d’une plateforme logistique de 185.000 m2.
Cette fois, le mot peut être prononcé. C’est bien Amazon qui se cache derrière le nom de code "Delta" qui désignait jusqu’à présent le projet d’une très vaste implantation logistique dans l’agglomération de Metz (Moselle), sur l’ancienne base aérienne de Frescaty. Le géant américain de l’e-commerce avait poussé le bouchon jusqu’à imposer aux élus locaux des clauses sévères de confidentialité, avec interdiction formelle de prononcer son nom sous peine de pénalités ! Désormais, ceux-ci en ont le "droit". Préparé depuis deux ans, le projet consistera à construire 185.000 m2 sur un terrain de près de 19 hectares. La plateforme, à vocation européenne, s’organisera autour d’une soixantaine de quais de chargement et d’un entrepôt fortement automatisé qui pourrait dépasser 20 mètres de hauteur.
Mise en service à l’été 2021
Sur le plan immobilier, le projet représente un investissement évalué à 110 millions d’euros. Il est porté par la société Argan : c’est avec cette dernière que la métropole de Metz a signé, fin septembre, la promesse de vente du foncier pour un montant de 4,05 millions d’euros, indique la collectivité. "La conclusion de l’acte de vente définitif est prévue au plus tard à la fin de cette année. La base vie du chantier est en cours d’installation et les travaux commenceront dès janvier, par la réalisation de bassins de rétention des eaux pluviales et les fondations du bâtiment. Celui-ci devrait sortir de terre au cours du printemps 2020, pour une mise en service en juillet 2021", précise Metz-Métropole, dans la dernière édition de son magazine. La plateforme sera génératrice de nombreux emplois. Sur ce point toutefois, les estimations les plus variées circulent : plusieurs centaines pour les prudentes, jusqu’à une fourchette de 2.000 à 3.000 pour les plus optimistes.
Amazon s’implantera sur le plateau de Frescaty, dans le cadre de la reconversion d’une immense base aérienne fermée au sud de Metz en 2008, offrant une disponibilité foncière de 380 hectares. De cette manne, Metz-Métropole entend toutefois faire une exploitation raisonnée. Le site a été découpé, au niveau de son plan, en plusieurs parties. Certaines se dédient aux grosses implantations industrielles et logistiques, mais d’autres visent une réoccupation en bureaux et logements et des parcelles sont réservées à l’économie sociale et solidaire et à l’agriculture urbaine.
Mise en service à l’été 2021
Sur le plan immobilier, le projet représente un investissement évalué à 110 millions d’euros. Il est porté par la société Argan : c’est avec cette dernière que la métropole de Metz a signé, fin septembre, la promesse de vente du foncier pour un montant de 4,05 millions d’euros, indique la collectivité. "La conclusion de l’acte de vente définitif est prévue au plus tard à la fin de cette année. La base vie du chantier est en cours d’installation et les travaux commenceront dès janvier, par la réalisation de bassins de rétention des eaux pluviales et les fondations du bâtiment. Celui-ci devrait sortir de terre au cours du printemps 2020, pour une mise en service en juillet 2021", précise Metz-Métropole, dans la dernière édition de son magazine. La plateforme sera génératrice de nombreux emplois. Sur ce point toutefois, les estimations les plus variées circulent : plusieurs centaines pour les prudentes, jusqu’à une fourchette de 2.000 à 3.000 pour les plus optimistes.
Amazon s’implantera sur le plateau de Frescaty, dans le cadre de la reconversion d’une immense base aérienne fermée au sud de Metz en 2008, offrant une disponibilité foncière de 380 hectares. De cette manne, Metz-Métropole entend toutefois faire une exploitation raisonnée. Le site a été découpé, au niveau de son plan, en plusieurs parties. Certaines se dédient aux grosses implantations industrielles et logistiques, mais d’autres visent une réoccupation en bureaux et logements et des parcelles sont réservées à l’économie sociale et solidaire et à l’agriculture urbaine.
