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Michel Rollier, président de Michelin, militait mardi 24 janvier, dans un entretien à «La Montagne», en faveur de la Ligne à grande vitesse (LGV) qui mettrait Clermont-Ferrand à deux heures de Paris et à une heure vingt de Lyon. Michelin a décidé de soutenir un tracé qui serait "un élément clé pour son attractivité car nous recrutons chaque année des centaines de cadres et de chercheurs", soulignait-il. Ces déclarations interviennent alors qu'était prévu le même jour à Clermont-Ferrand le dernier débat public sur cette LGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon, avant une réunion de clôture mercredi 25 janvier à Orléans.
Conserver son attractivité
"La deuxième raison, c'est de permettre à nos cadres qui effectuent quelque 16.000 vols internationaux par an d'avoir un accès rapide aux principaux aéroports", a ajouté Michel Rollier, relevant que Michelin était l'un des rares grands groupes internationaux à avoir son siège en province. "Ce sont des milliers de cadres, de chercheurs, de techniciens – dont 900 salariés étrangers – qui, d'une part, doivent avoir envie de venir travailler à Clermont-Ferrand et qui, de l'autre, doivent pouvoir se déplacer de manière satisfaisante entre Clermont-Ferrand et Paris, Lyon ou d'autres grandes villes", a expliqué le patron de Michelin.
La SNCF s'est prononcée, dans le cadre d'un débat public sur la LGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon, en faveur du tracé "médian" passant par Nevers et Roanne. La décision finale revient à Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage des nouvelles lignes à grande vitesse, qui dira, au plus tard en juin 2012, si une suite est donnée au projet et, le cas échéant, le tracé retenu. Cette future LGV répond à deux enjeux : doubler la liaison Paris-Lyon, l'actuelle ligne arrivant à saturation, et désenclaver le centre de la France. Elle pourrait être opérationnelle à l'horizon 2025.
Conserver son attractivité
"La deuxième raison, c'est de permettre à nos cadres qui effectuent quelque 16.000 vols internationaux par an d'avoir un accès rapide aux principaux aéroports", a ajouté Michel Rollier, relevant que Michelin était l'un des rares grands groupes internationaux à avoir son siège en province. "Ce sont des milliers de cadres, de chercheurs, de techniciens – dont 900 salariés étrangers – qui, d'une part, doivent avoir envie de venir travailler à Clermont-Ferrand et qui, de l'autre, doivent pouvoir se déplacer de manière satisfaisante entre Clermont-Ferrand et Paris, Lyon ou d'autres grandes villes", a expliqué le patron de Michelin.
La SNCF s'est prononcée, dans le cadre d'un débat public sur la LGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon, en faveur du tracé "médian" passant par Nevers et Roanne. La décision finale revient à Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage des nouvelles lignes à grande vitesse, qui dira, au plus tard en juin 2012, si une suite est donnée au projet et, le cas échéant, le tracé retenu. Cette future LGV répond à deux enjeux : doubler la liaison Paris-Lyon, l'actuelle ligne arrivant à saturation, et désenclaver le centre de la France. Elle pourrait être opérationnelle à l'horizon 2025.