Lorsqu'il s'est échoué sur la côte mauricienne, le vraquier "Wakashio" contenait pour sa propulsion 3.894 tonnes de fuel peu soufré (LSFO, Low Sulphur Fuel Oil), 207 tonnes de diesel et 90 tonnes d'huile lubrifiante, selon son propriétaire, le japonais Nagashiki Shipping. Plus de 1.000 tonnes se sont déjà répandues dans les eaux du lagon après que le navire, opéré par Mitsui OSK Lines (MOL), a commencé à se briser.
Des opérations de pompage ont pu commencer dimanche avec deux navires citernes mauriciens, l'avitailleur "Elise" et le "Tresta Star". Des moyens ont été envoyés d'Afrique du Sud, de Singapour, du golfe Persique, du Japon et de France, notamment de La Réunion voisine. Mais les fissures dans la coque du navire se sont agrandies, faisant craindre que celui-ci ne se coupe en deux, aggravant encore la situation.
Échoué depuis plus de deux semaines
Le "Wakashio", navire de 300 mètres de long et 203.130 tonnes de port en lourd battant pavillon panaméen, naviguait a priori à vide de Singapour au Brésil lorsqu'il s'est échoué le 25 juillet sur un récif corallien à Pointe d'Esny, près du site de Blue Bay, très prisé par les baigneurs et les plongeurs sous-marins.
Des opérations de pompage ont pu commencer dimanche avec deux navires citernes mauriciens, l'avitailleur "Elise" et le "Tresta Star". Des moyens ont été envoyés d'Afrique du Sud, de Singapour, du golfe Persique, du Japon et de France, notamment de La Réunion voisine. Mais les fissures dans la coque du navire se sont agrandies, faisant craindre que celui-ci ne se coupe en deux, aggravant encore la situation.
Échoué depuis plus de deux semaines
Le "Wakashio", navire de 300 mètres de long et 203.130 tonnes de port en lourd battant pavillon panaméen, naviguait a priori à vide de Singapour au Brésil lorsqu'il s'est échoué le 25 juillet sur un récif corallien à Pointe d'Esny, près du site de Blue Bay, très prisé par les baigneurs et les plongeurs sous-marins.
Les 20 membres d'équipages ont été évacués sains et saufs le 6 août. Différentes sources rapportent que la salle des machines est inondée et le générateur de secours est hors d'usage. Les opérations de remorquage ont été rendues difficiles par les conditions de mer. Le ressac aurait fini par faire céder la coque, laissant échapper le combustible des soutes du navire depuis le 6 août au moins. L'enquête qui a débuté n'a pas encore expliqué les raisons du naufrage.
Les autorités avaient déployé des barrages flottants mais disposent de peu de matériel antipollution. Elles ont été relayées par les habitants. Selon un porte-parole de Mitsui OSK Lines, qui exploite le navire, des tentatives pour évacuer du carburant en hélicoptère ont échoué. "Nous avons essayé de placer un barrage de confinement autour du navire, mais cela ne fonctionne pas bien en raison des fortes vagues", a-t-il expliqué.
Le Premier ministre mauricien Pravind Jugnauth a demandé une aide d'urgence à la France, avouant que la petite nation de l'océan Indien n'avait pas les moyens matériels ou techniques de faire face à ce qui pourrait être une tragédie environnementale.
Catastrophe écologique et économique
Sur la côte sud-est de l'île, ce récif est un joyau écologique connu pour ses sites de conservation classés internationalement, ses eaux turquoises et ses zones humides protégées. Des images aériennes prises ces derniers jours montrent déjà l'ampleur du désastre : d'immenses nappes noires dans la mer azur, se déplacent vers les lagons, les récifs coraliens et les plages idylliques de sable blanc qui ont fait de l'Île Maurice une perle du tourisme vert.
Sur les rives, des volontaires ont construit à la hâte des cordons flottants, faits de paille et de bouteilles vides, pour essayer de contenir la nappe dérivante.
Les autorités avaient déployé des barrages flottants mais disposent de peu de matériel antipollution. Elles ont été relayées par les habitants. Selon un porte-parole de Mitsui OSK Lines, qui exploite le navire, des tentatives pour évacuer du carburant en hélicoptère ont échoué. "Nous avons essayé de placer un barrage de confinement autour du navire, mais cela ne fonctionne pas bien en raison des fortes vagues", a-t-il expliqué.
Le Premier ministre mauricien Pravind Jugnauth a demandé une aide d'urgence à la France, avouant que la petite nation de l'océan Indien n'avait pas les moyens matériels ou techniques de faire face à ce qui pourrait être une tragédie environnementale.
Catastrophe écologique et économique
Sur la côte sud-est de l'île, ce récif est un joyau écologique connu pour ses sites de conservation classés internationalement, ses eaux turquoises et ses zones humides protégées. Des images aériennes prises ces derniers jours montrent déjà l'ampleur du désastre : d'immenses nappes noires dans la mer azur, se déplacent vers les lagons, les récifs coraliens et les plages idylliques de sable blanc qui ont fait de l'Île Maurice une perle du tourisme vert.
Sur les rives, des volontaires ont construit à la hâte des cordons flottants, faits de paille et de bouteilles vides, pour essayer de contenir la nappe dérivante.