
Les autorités brésiliennes ont accusé le "Bouboulina" d'être le responsable du désastre écologique © Delta Tankers
Le pétrole a commencé à arriver sur les plages brésiliennes en plus faible quantité, ont affirmé lundi 4 novembre les autorités brésiliennes, tout en se disant incapables de prévoir l'évolution de cette marée noire qui a souillé depuis deux mois plus de 2.000 km de plages du Nord-Est. On observe "une diminution réelle, statistique, de la quantité de pétrole qui arrive sur les plages", a assuré le chef des opérations navales de la Marine, l'amiral Leonardo Puntel, avec le ministre de la Défense, Fernando Azevedo e Silva. Estimant qu'il s'agissait d'une catastrophe "inédite" dans le monde, l'amiral Puntel a ajouté : "comme le pétrole est submergé, nous ne savons pas s'il en reste encore beaucoup ou peu". Ces propos contredisent les affirmations dimanche soir du président. "Ce qui est arrivé et a été ramassé jusqu'à présent est une petite quantité de ce qui a été déversé. Le pire est à venir", a déclaré Jair Bolsonaro dans un entretien à la chaîne de télévision Record, sans plus de précisions. Le président a ajouté que "tous les indices" désignaient le pétrolier grec "Bouboulina", que les autorités brésiliennes avaient accusé vendredi d'être le responsable du désastre écologique. La société grecque qui possède le pétrolier, Delta Tankers, a formellement démenti que son navire ait eu la moindre fuite. La Police fédérale (PF) a expliqué pour sa part qu'Interpol allait demander à Delta de présenter "les documents et preuves qu'elle prétend détenir", a indiqué le commissaire Franco Perazzoni.
"L'entreprise est suspecte", bien qu'"aucune accusation formelle n'ait été lancée" à ce stade, a précisé Franco Perazzoni, chef des services de géo-surveillance de la police. Il a ajouté qu'il avait également demandé des informations à d'autres pays par lesquels était passé le pétrolier après avoir chargé sa cargaison au Venezuela. Il a ensuite fait route vers la Malaisie, selon Delta.
"L'entreprise est suspecte", bien qu'"aucune accusation formelle n'ait été lancée" à ce stade, a précisé Franco Perazzoni, chef des services de géo-surveillance de la police. Il a ajouté qu'il avait également demandé des informations à d'autres pays par lesquels était passé le pétrolier après avoir chargé sa cargaison au Venezuela. Il a ensuite fait route vers la Malaisie, selon Delta.