Arcole Industries, principal actionnaire du groupe, propose de reprendre 1.900 des salariés de Mory Ducros. "L'offre porte sur 1.900 salariés en tout, dont 1.754 pour l'entreprise et le reste pour ses filiales", a indiqué un porte-parole du groupe alors que s'ouvrait le comité d'entreprise (CE) destiné à informer les salariés.
Quatre offres de reprise confirmées
Selon la CFDT, les trois offres supplémentaires, en sus de la proposition provenant d'Arcole Industries, concernent au total 400 à 500 salariés, sans plus de précisions. "On est loin des 2.000 annoncés. Ça fait vraiment, vraiment pas beaucoup", a commenté Fabian Tosolini, secrétaire national CFDT transports. Si les offres complémentaires portent sur des agences différentes de celles que propose de reprendre Arcole, davantage d'emplois pourraient être préservés, avait estimé la CFDT, à la veille du comité d'entreprise.
D'autre part, parmi les trois clauses suspensives qui rendraient l'offre caduque si elles n'étaient pas respectées, Arcole Industries demande que les salariés s'abstiennent de toute mobilisation sociale d'ici le 31 janvier, date à laquelle le tribunal de commerce doit se prononcer sur les offres de reprise, selon la CFDT. Arcole Industries exige, en outre, que l'entreprise conserve au moins 80 % de son chiffre d'affaires actuel, a précisé Fabian Tosolini. Ces deux clauses sont "difficilement tenables", a-t-il estimé, celle concernant l'absence de mobilisation sociale étant, selon lui, comme "une prise d'otages des salariés". "C'est intolérable", a-t-il ajouté. Depuis la mise en redressement judiciaire, "les salariés ont fait le travail la boule au ventre... mais ce qu'ils ont fait n'aura pas été suffisant", a-t-il commenté.
De son côté, Patrice Clos, secrétaire général de la Fédération FO/UNCP Transports, avait estimé mercredi que Mory Ducros n'était "viable que s'il a un réseau sur le territoire." "Est-ce que le juge va accepter que la société qui a déposé le bilan reprenne ? C'est un autre souci", avait souligné Patrice Clos. "Nous, on acceptera la solution la meilleure pour les salariés. Maintenant, est-ce qu'on a confiance en Arcole pour la reprise ? La réponse est non", avait-il déclaré.
Quatre offres de reprise confirmées
Selon la CFDT, les trois offres supplémentaires, en sus de la proposition provenant d'Arcole Industries, concernent au total 400 à 500 salariés, sans plus de précisions. "On est loin des 2.000 annoncés. Ça fait vraiment, vraiment pas beaucoup", a commenté Fabian Tosolini, secrétaire national CFDT transports. Si les offres complémentaires portent sur des agences différentes de celles que propose de reprendre Arcole, davantage d'emplois pourraient être préservés, avait estimé la CFDT, à la veille du comité d'entreprise.
D'autre part, parmi les trois clauses suspensives qui rendraient l'offre caduque si elles n'étaient pas respectées, Arcole Industries demande que les salariés s'abstiennent de toute mobilisation sociale d'ici le 31 janvier, date à laquelle le tribunal de commerce doit se prononcer sur les offres de reprise, selon la CFDT. Arcole Industries exige, en outre, que l'entreprise conserve au moins 80 % de son chiffre d'affaires actuel, a précisé Fabian Tosolini. Ces deux clauses sont "difficilement tenables", a-t-il estimé, celle concernant l'absence de mobilisation sociale étant, selon lui, comme "une prise d'otages des salariés". "C'est intolérable", a-t-il ajouté. Depuis la mise en redressement judiciaire, "les salariés ont fait le travail la boule au ventre... mais ce qu'ils ont fait n'aura pas été suffisant", a-t-il commenté.
De son côté, Patrice Clos, secrétaire général de la Fédération FO/UNCP Transports, avait estimé mercredi que Mory Ducros n'était "viable que s'il a un réseau sur le territoire." "Est-ce que le juge va accepter que la société qui a déposé le bilan reprenne ? C'est un autre souci", avait souligné Patrice Clos. "Nous, on acceptera la solution la meilleure pour les salariés. Maintenant, est-ce qu'on a confiance en Arcole pour la reprise ? La réponse est non", avait-il déclaré.
"Une reprise par l'actuel actionnaire, un souci"
Les pouvoirs publics ont indiqué qu'ils soutiendraient "les offres dont l'envergure est nationale" par le biais de "financements complémentaires", a rappelé Arcole Industries, spécialisé dans la reprise de sociétés en difficulté. De plus, selon le gouvernement, "l'État entend mettre en œuvre, en lien avec les partenaires sociaux, un dispositif spécifique exceptionnel pour permettre à chacun des salariés dont l'emploi serait supprimé au terme de cette procédure de retrouver un emploi au plus vite".
Une fois communiquées aux instances représentatives du personnel, les offres de reprise seront soumises à une période dite d'amélioration qui permet aux repreneurs de modifier au mieux leurs propositions. Puis, le 31 janvier, le tribunal de commerce devra rendre sa décision. Il a assorti son placement en redressement judiciaire d'une période d'observation de six mois.
Numéro deux français du transport de colis, Mory Ducros a perdu 79,5 millions d'euros lors de son dernier exercice, qui a duré exceptionnellement seize mois et s'est achevé le 31 décembre 2012, pour un chiffre d'affaires de 765,5 millions.
Sa dette d'exploitation s'élève à 202,7 millions d'euros mais le groupe dispose d'une trésorerie positive de 65 millions d'euros et 140 millions de créances clients, soit un encours positif de 205 millions d'euros qui compense la dette d'exploitation, selon la direction de Mory Ducros.