My Ferry Link devant la commission britannique de la concurrence

La société My Ferry Link se bat pour sa survie mardi 16 avril devant la commission britannique de la concurrence en tentant de la convaincre qu'il y a bien de la place pour elle et ses 600 employés sur la liaison Calais-Douvres sans fausser le jeu entre les trois opérateurs.
La commission britannique de la concurrence avait interdit en juin 2013 à My Ferry Link d'accoster à Douvres au motif que le nouveau transporteur bénéficiait d'un avantage indu en louant depuis 2012 à Eurotunnel les trois anciens bateaux de SeaFrance, en liquidation judiciaire. Mais sa décision avait été cassée en appel en décembre. Le 21 mars, la commission britannique, estimant qu'elle avait bien compétence juridique et que My Ferry Link pouvait dominer outrageusement le marché transmanche grâce à son association avec Eurotunnel, est revenue à la charge et a annoncé qu'elle rendrait une décision finale au plus tard début mai.

Le marché a totalement changé

"Notre position est simple. On considère qu'il n'y a eu qu'une reprise partielle" de l'ancien SeaFrance "et que le marché a totalement changé" depuis, a déclaré le directeur général adjoint de My Ferry Link, Raphaël Doutrebente, énonçant les arguments présentés à l'audience. En août 2012, lors de leur reprise par la Scop SeaFrance - raison sociale de My Ferry Link - des activités de l'ex-SeaFrance, celles-ci étaient quasi nulles. Au point qu'elles ne représentaient, en fin d'année, que 1 % de parts de marché fret et 2 % pour les passagers, souligne Raphaël Doutrebente, au lieu des 16 % de SeaFrance. "On a donc redémarré à zéro", estime-t-il.

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