L'immense majorité des 402 salariés de l'ex-compagnie maritime MyFerryLink qui devaient être reclassés dans le cadre d'un protocole de sortie de crise signé l'été dernier vont accepter une indemnité de 15.000 euros pour y renoncer. Le texte signé fin août après la médiation du ministère des Transports prévoyait le reclassement de 402 des 487 employés de la Scop SeaFrance, afin de mettre fin au conflit social au cours duquel les marins avaient bloqué le port de Calais.
Or, la compagnie danoise DFDS, qui a racheté les deux principaux navires, et Eurotunnel, le vendeur – la Scop ne faisant qu'exploiter ces navires qu'elle louait – n'ont ré-employé respectivement en CDI que 75 et 20 personnes, selon le ministre Alain Vidalies.
Quelque 350 autres salariés vont "répondre favorablement au versement des indemnités transactionnelles proposées par Eurotunnel et DFDS", c'est-à-dire 15.000 euros par salarié, a affirmé le 24 mars leur avocat, Me Philippe Brun. "C'est la fin de la saga SeaFrance", a constaté Me Brun, ajoutant toutefois espérer que l’État aide quand même les salariés à trouver un emploi.
Éric Vercoutre, secrétaire général du Syndicat maritime nord (SMN) a cependant assuré : "la lutte continue car on a l'impression de trahir nos collègues, nous qui avons signé le protocole d'accord", sans préciser toutefois s'il envisageait un nouveau mouvement de contestation. "Ni Eurotunnel, ni DFDS, ni l’État n'ont tenu leurs engagements", a-t-il dénoncé.
Or, la compagnie danoise DFDS, qui a racheté les deux principaux navires, et Eurotunnel, le vendeur – la Scop ne faisant qu'exploiter ces navires qu'elle louait – n'ont ré-employé respectivement en CDI que 75 et 20 personnes, selon le ministre Alain Vidalies.
Quelque 350 autres salariés vont "répondre favorablement au versement des indemnités transactionnelles proposées par Eurotunnel et DFDS", c'est-à-dire 15.000 euros par salarié, a affirmé le 24 mars leur avocat, Me Philippe Brun. "C'est la fin de la saga SeaFrance", a constaté Me Brun, ajoutant toutefois espérer que l’État aide quand même les salariés à trouver un emploi.
Éric Vercoutre, secrétaire général du Syndicat maritime nord (SMN) a cependant assuré : "la lutte continue car on a l'impression de trahir nos collègues, nous qui avons signé le protocole d'accord", sans préciser toutefois s'il envisageait un nouveau mouvement de contestation. "Ni Eurotunnel, ni DFDS, ni l’État n'ont tenu leurs engagements", a-t-il dénoncé.