MyFerryLink plaidera sa cause en septembre à Londres

MyFerryLink ira se défendre en septembre devant la commission de la concurrence britannique. L'ex-SeaFrance a été interdite par cette instance d'opérer ses navires affrétés auprès d'Eurotunnel dans le port de Douvres.
MyFerryLink plaidera sa cause les 10 et 11 septembre devant la chambre d'appel de l'autorité de la concurrence britannique pour l'exploitation des ferries de la compagnie SeaFrance repris par Eurotunnel au départ du port britannique de Douvres. La Scop (coopérative ouvrière), qui a fait appel de la décision de la commission de la concurrence britannique, sera fixée sur son sort fin octobre, selon une porte-parole de la compagnie.
La Commission de la concurrence britannique avait décidé le 6 juin dernier d'interdire l'exploitation des ferries de la compagnie SeaFrance repris par Eurotunnel au départ du port britannique de Douvres, pour éviter une augmentation des tarifs. Trois cas de figure sont possibles, selon cette source : une décision cassée, comme l'espère MyFerryLink, amenant la commission à faire appel à son tour, une décision "partiellement cassée", qui pourrait amener la commission à "revoir sa copie" et enfin une confirmation de la décision, qui rendrait plus incertain encore l'avenir de la compagnie, même si des recours devant les instances européennes restent envisageables.

Craintes d'une position dominante

La commission de la concurrence estimait qu'en cumulant un service maritime avec la gestion du tunnel sous la Manche, Eurotunnel pourrait s'emparer de "plus de la moitié" du marché des liaisons transmanche, et ainsi faire grimper les prix. Elle avait ainsi sommé Eurotunnel de vendre ses deux plus gros navires parmi les trois qu'il possède afin d'éviter que cette interdiction prenne effet.
MyFerryLink estime notamment que la commission de la concurrence "n'est pas juridiquement compétente car Eurotunnel et la Scop sont deux sociétés bien distinctes". La compagnie estime d'autre part que l'interdiction d'accès au port de Douvres imposée par la commission "est illégale à double titre car elle est contraire au jugement du tribunal de commerce de Paris en date du 11 juin 2012 d'une part et qu'elle ne prend pas en compte la perte d'emplois pour les salariés de la Scop d'autre part".

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