Le secrétariat d'État chargé des Transports a affirmé jeudi 17 décembre qu'il semblait rester "une possibilité" pour continuer l'exploitation du dernier navire de la compagnie MyFerryLink, après une décision judiciaire à Londres qui a conduit la maison mère Eurotunnel à annoncer la vente du "Nord-Pas-de-Calais".
"À ce stade, l'interprétation de la décision semble laisser une possibilité de poursuivre l'exploitation du seul bateau "Nord-Pas-de-Calais", comme il était prévu dans le protocole de sortie de crise" du 31 août, a indiqué le cabinet d'Alain Vidalies, assurant que "le gouvernement français restait en lien avec les autorités britanniques pour préciser les conséquences de cet arrêt". De même source, "dès que tous les éléments juridiques auront été reçus, le secrétaire d'État proposera une réunion à toutes les parties signataires du protocole, afin d’examiner les conséquences de cet arrêt ainsi que les conditions de mise en œuvre du protocole. A priori, cette réunion pourrait se tenir dans les premiers jours du mois de janvier".