Si Dunkerque est le premier port touché en métropole à l'import des Antilles, le terminal à conteneurs de Montoir-de-Bretagne, à Nantes-Saint-Nazaire, est le dernier port d'escale avant de franchir l'Atlantique à destination des Caraïbes. Selon Jean-Baptiste Göuin, le directeur des relations clients du Grand Port maritime, cet atout en matière de transit-time lui permet de pouvoir exporter de gros volumes à destination des Antilles de reefer, des biens de consommation courante liés à l'industrie agroalimentaire.
À l'import, si les volumes de bananes sont tous importés via le port de Dunkerque, le port ligérien voit transiter à l'import du sucre, de la ferraille destinée à la revalorisation et des conteneurs vides.
Nantes-Saint-Nazaire est relié aux Antilles une fois par semaine par CMA CGM dans le cadre du service North Europe French West Indies (Nefwi) et de ses partenaires français Marfret, danois Maersk et néerlandais Wec.
"Nous sommes une porte de sortie idéale pour cette zone. Nous comptons parmi nos clients la grande distribution et le transit. Nous travaillons en bonne intelligence avec le port de Dunkerque, avec lequel nous jouons la carte de la complémentarité", indique Jean-Baptiste Göuin, rappelant qu'une mission promotionnelle commune avait été conduite aux Antilles en 2018 et qu'une nouvelle devrait être organisée en 2020. Il se félicite en outre du remplacement de la flotte de l'armateur français sur ce service qui vient de mettre en place sur la ligne le CMA CGM Fort-de-France".
Au total, le trafic avec la Guadeloupe est évalué pour 2018 à 165.000 tonnes, les flux avec la Martinique à 110.000 tonnes. Quant aux échanges avec la Guyane, ils se sont élevés à 40.000 tonnes. Le port ligérien a chiffré son trafic conteneurisé avec les Antilles à 30.000 EVP par an, soit 15 % du volume global.
Un entrepôt frigorifique à l'arrière du terminal de Montoir
Un trafic en stabilité, selon son responsable commercial qui mise aujourd'hui sur les investissements réalisés par le Grand Port maritime pour développer les volumes. Un projet d'entrepôt frigorifique (froid positif, froid négatif et à température ambiante) situé à l'arrière du terminal de Montoir-de-Bretagne sera finalisé à la fin du premier semestre, explique-t-il. Il indique qu'un nouveau guichet unique dédié aux opérations phytosanitaires et douanières est prévu. "Il permettra de rendre plus rapide le passage des marchandises", souligne-t-il.
À l'import, si les volumes de bananes sont tous importés via le port de Dunkerque, le port ligérien voit transiter à l'import du sucre, de la ferraille destinée à la revalorisation et des conteneurs vides.
Nantes-Saint-Nazaire est relié aux Antilles une fois par semaine par CMA CGM dans le cadre du service North Europe French West Indies (Nefwi) et de ses partenaires français Marfret, danois Maersk et néerlandais Wec.
"Nous sommes une porte de sortie idéale pour cette zone. Nous comptons parmi nos clients la grande distribution et le transit. Nous travaillons en bonne intelligence avec le port de Dunkerque, avec lequel nous jouons la carte de la complémentarité", indique Jean-Baptiste Göuin, rappelant qu'une mission promotionnelle commune avait été conduite aux Antilles en 2018 et qu'une nouvelle devrait être organisée en 2020. Il se félicite en outre du remplacement de la flotte de l'armateur français sur ce service qui vient de mettre en place sur la ligne le CMA CGM Fort-de-France".
Au total, le trafic avec la Guadeloupe est évalué pour 2018 à 165.000 tonnes, les flux avec la Martinique à 110.000 tonnes. Quant aux échanges avec la Guyane, ils se sont élevés à 40.000 tonnes. Le port ligérien a chiffré son trafic conteneurisé avec les Antilles à 30.000 EVP par an, soit 15 % du volume global.
Un entrepôt frigorifique à l'arrière du terminal de Montoir
Un trafic en stabilité, selon son responsable commercial qui mise aujourd'hui sur les investissements réalisés par le Grand Port maritime pour développer les volumes. Un projet d'entrepôt frigorifique (froid positif, froid négatif et à température ambiante) situé à l'arrière du terminal de Montoir-de-Bretagne sera finalisé à la fin du premier semestre, explique-t-il. Il indique qu'un nouveau guichet unique dédié aux opérations phytosanitaires et douanières est prévu. "Il permettra de rendre plus rapide le passage des marchandises", souligne-t-il.
"De grandes ambitions internationales vers l'Amérique centrale"
Le GPM travaille à la mise en relation avec d'autres ports de l'Amérique centrale mais aussi du Sud de l'Amérique du Nord, indique son responsable commercial. Une couverture géographique plus étendue qui lui permettrait d'engranger des volumes supplémentaires. L'arrivée récente d'Olivier Trétout à la présidence du directoire du GPM rassure le responsable commercial. Le successeur de Jean-Pierre Chalus est un expert de la zone géographique puisqu'il a exercé des fonctions à Kingston (Jamaïque), à Miami (Floride) et en Martinique.
"Convertir des lignes feeder en lignes classiques"
Autre zone ultramarine avec laquelle le port nantais est relié, La Réunion. Bien qu'étant connecté dans le cadre d'un service feeder bihebdomadaire avec MSC (via le hub espagnol de Valence) depuis l'arrêt d'une ligne directe au début de la décennie, l'île de l'océan Indien représente toujours un volume de trafic de 12.000 EVP par an. En 2018, il s'est élevé à 61.000 tonnes. Bien qu'en transbordement, Nantes-Saint-Nazaire assure toujours la desserte du Pacifique.
L'objectif du responsable commercial du port ligérien est de convaincre les armateurs présents sur la desserte de l'océan Indien et de l'Océanie de "convertir les lignes feeder en lignes classiques".