La session de printemps de la commission pour la navigation rhénane a validé le bac pro transport fluvial, dans un contexte de marché toujours difficile.
La navigation rhénane accueille le bac français. La Commission centrale pour la navigation du Rhin (CCNR) a approuvé, lors de sa dernière réunion, la reconnaissance du baccalauréat professionnel français transport fluvial. En conséquence, les diplômés bénéficieront d'une réduction de 360 jours du temps d’expérience professionnelle requis pour se présenter à l’examen de la patente, le permis de conduite spécifique au Rhin, et ils obtiendront la qualification de maître-matelot sur le fleuve. Les premiers lauréats dans ce cadre seront diplômés d’ici à la fin du mois de juin.
La session de printemps de la CCNR a également fait le point sur l’évolution de la flotte en 2015. La cale sèche s'est légèrement réduite : 65 bateaux ont disparu de la circulation, correspondant à 60.000 tonnes déchirées, alors que les nouvelles capacités ont représenté 37.000 tonnes.
Pour la cale citerne, le solde est très légèrement positif. Conformément à l’évolution de long terme, les bateaux à double coque remplacent progressivement ceux à simple coque : 27 ont été mis en service, contre 29 détruits ou vendus en Afrique et Europe de l’Est. Leur capacité unitaire supérieure engendre une légère hausse des volumes.
Pas de remontée durable des taux de fret
L’an dernier, le transport fluvial sur le Rhin a baissé de 4 % pour se situer à 185,6 millions de tonnes, sous l’effet principalement des reculs des pétroliers (- 5 %, soit 28,7 millions de tonnes) et du charbon (- 5,6 %, total de 30,4 millions de tonnes). Les hausses les plus notables ont concerné les conteneurs (+ 3,8 % représentant un total de 15,4 millions de tonnes), les minerais ( + 6,3 %, à 26 millions de tonnes) et les produits chimiques ( + 2 %, 19,9 millions de tonnes). Mais la baisse provient d'abord des basses eaux. L'anticipation en 2016 de moindres périodes de faible hydraulicité amène la Commission à prévoir un retour à une légère croissance de 2 ou 3 %, . Mais les taux de fret ne devraient pas suivre : l’année 2015 a montré que seul le phénomène conjoncturel des basses eaux les tire à la hausse. "Il faudrait une augmentation nettement plus forte de la demande de transport pour que les conditions de marché provoquent leur hausse significative", estime la CCNR.
La session de printemps de la CCNR a également fait le point sur l’évolution de la flotte en 2015. La cale sèche s'est légèrement réduite : 65 bateaux ont disparu de la circulation, correspondant à 60.000 tonnes déchirées, alors que les nouvelles capacités ont représenté 37.000 tonnes.
Pour la cale citerne, le solde est très légèrement positif. Conformément à l’évolution de long terme, les bateaux à double coque remplacent progressivement ceux à simple coque : 27 ont été mis en service, contre 29 détruits ou vendus en Afrique et Europe de l’Est. Leur capacité unitaire supérieure engendre une légère hausse des volumes.
Pas de remontée durable des taux de fret
L’an dernier, le transport fluvial sur le Rhin a baissé de 4 % pour se situer à 185,6 millions de tonnes, sous l’effet principalement des reculs des pétroliers (- 5 %, soit 28,7 millions de tonnes) et du charbon (- 5,6 %, total de 30,4 millions de tonnes). Les hausses les plus notables ont concerné les conteneurs (+ 3,8 % représentant un total de 15,4 millions de tonnes), les minerais ( + 6,3 %, à 26 millions de tonnes) et les produits chimiques ( + 2 %, 19,9 millions de tonnes). Mais la baisse provient d'abord des basses eaux. L'anticipation en 2016 de moindres périodes de faible hydraulicité amène la Commission à prévoir un retour à une légère croissance de 2 ou 3 %, . Mais les taux de fret ne devraient pas suivre : l’année 2015 a montré que seul le phénomène conjoncturel des basses eaux les tire à la hausse. "Il faudrait une augmentation nettement plus forte de la demande de transport pour que les conditions de marché provoquent leur hausse significative", estime la CCNR.
