
© Navios
Navios vient à la rescousse de la banque allemande HSH Nordbank. L'armateur grec, dont plusieurs filiales sont cotées à la Bourse de New York, reprend dix navires - cinq porte-conteneurs et cinq pétroliers - dans lesquels leurs propriétaires ne veulent plus investir et qui ne sont plus ou seulement très peu en activité, selon HSH Nordbank. La banque, spécialisée dans le financement maritime, a accordé aux propriétaires des navires les crédits nécessaires pour les acheter ou faire construire, et ils sont inscrits à son bilan à hauteur de 300 millions de dollars (231 millions d'euros). La cession à Navios permettra de les sortir du bilan de HSH Nordbank.
L'armateur grec continuera à exploiter les navires en question et une partie des recettes reviendra à HSH Nordbank sur une durée de dix ans, selon les termes de l'accord entre les deux parties. Le patron de la banque, Wolfgang Topp, a qualifié celui-ci de "modèle pour toute l'économie maritime".
HSH Nordbank est la dernière grande banque régionale allemande en difficulté, les autres ayant soit redressé la barre, soit été démantelées comme WestLB. Le cœur de métier de la banque publique, détenue entre autres par la ville-État de Hambourg et le Land du Schleswig-Holstein, lui cause bien du souci, sous forme de charges importantes alors que le transport maritime est à la peine. L'an dernier elle a essuyé une perte nette de 124 millions d'euros, selon des chiffres publiés récemment.
L'armateur grec continuera à exploiter les navires en question et une partie des recettes reviendra à HSH Nordbank sur une durée de dix ans, selon les termes de l'accord entre les deux parties. Le patron de la banque, Wolfgang Topp, a qualifié celui-ci de "modèle pour toute l'économie maritime".
HSH Nordbank est la dernière grande banque régionale allemande en difficulté, les autres ayant soit redressé la barre, soit été démantelées comme WestLB. Le cœur de métier de la banque publique, détenue entre autres par la ville-État de Hambourg et le Land du Schleswig-Holstein, lui cause bien du souci, sous forme de charges importantes alors que le transport maritime est à la peine. L'an dernier elle a essuyé une perte nette de 124 millions d'euros, selon des chiffres publiés récemment.