
Seize ans après la conclusion de la Convention de Bâle (conclue en 1989), l’interdiction pour les États de l’OCDE d’exporter des déchets dangereux vers d’autres pays va entrer en vigueur, grâce à une proposition en ce sens présentée par la Suisse et l'Indonésie en 2008, se félicite pour sa part la Confédération. Cette initiative ("Country-Led Initiative", CLI) helvético-indonésienne permettra aux gouvernements qui le souhaitent de faire valoir l'"Amendement interdiction" bien qu'il ne soit pas entré en vigueur. Ce qui n'était pas possible jusqu'à présent.
La Convention de Bâle vise à protéger les pays en voie de développement contre les importations indésirables de déchets. Cependant, des lacunes persistaient dans la mise en œuvre de ce régime international étant donné que l'Amendement interdiction n'est pas encore entré en vigueur, dix-sept signatures de pays étant encore nécessaires (71 pays l'ont en revanche déjà ratifiée, dont tous les membres de l'UE). Les États-Unis, le Japon et le Canada ne l'ont ainsi pas signée. Néanmoins, grâce à l'accord conclu à Carthagène, ils ne pourront pas exporter de produits toxiques dans les pays qui ont signé l'Amendement.