
© Nexans
Nexans a remporté un contrat avec SNCF et RFF pour un câble de cuivre antivol. Ce contrat, signé par l'exploitant historique pour le compte du gestionnaire Réseau ferré de France (RFF), porte sur la fourniture de câble antivol Core-Tag qui sera installé dans quatre régions françaises. "En général, lorsqu'un câble est volé, son isolant, qui pourrait permettre d'en identifier le propriétaire, est brûlé et seul subsiste le conducteur en cuivre", a précisé le groupe, soulignant que sa nouvelle technologie "emploie une bande de cuivre résistant au feu et intégrée au conducteur central". Un code d'identification du propriétaire est inscrit sur cette bande, qui est enchevêtrée dans les fils de cuivre composant le câble, d'une section de 25 mm2 et gainé de plomb. "La bande étant incorporée au conducteur sur toute sa longueur, il est pratiquement impensable pour un voleur de la retirer", a relevé Nexans, précisant que ce nouvel équipement est fabriqué dans son usine française de Mehun-sur-Yèvre.
"Le recyclage est une étape essentielle dans la chaîne d'approvisionnement du cuivre, mais il est très difficile d'établir l'origine du cuivre recyclé", a souligné Jean Fehlbaum, l'un des responsables de Nexans. Cette technique rend les câbles des voies ferrées "moins attrayants" pour les voleurs et propose "de nouveaux outils capables de reconnaître des métaux volés avant qu'ils ne soient réintroduits dans le circuit", a-t-il poursuivi.
La SNCF dispose d'une vaste gamme d'outils - des hélicoptères de la gendarmerie aux alarmes mobiles avec vidéos - pour dissuader les arracheurs de câbles. Ce dispositif a permis de réduire de 49 % les vols ou tentatives de vols de métaux au premier semestre 2012 à 1.026 (2.026 un an plus tôt). En 2010, ces actes ont entraîné un préjudice de 30 millions d'euros pour RFF et causé plus de 5.800 heures de retard des trains.
Nexans a annoncé mardi 27 novembre que le groupe chilien Madeco, son actionnaire de référence, bénéficiait désormais de la possibilité de détenir jusqu'à 28 % de son capital, contre 22,5 % jusqu'ici, en vertu d'un avenant à leur accord de mars 2011. Sa participation est plafonnée à ce nouveau niveau pour trois ans. Selon ce nouvel accord, qui étend la durée de leur pacte au 26 novembre 2022, Madeco s'est également engagé à conserver une participation minimale de 20 %. S'il devait porter sa part à 25 % dans les trois prochaines années, l'obligation de conservation passerait automatiquement de 20 % à 25 %. Le groupe chilien avait franchi le seuil de 20 % du capital et des droits de vote dans Nexans en mai, avec exactement 20,03 %.
"Le recyclage est une étape essentielle dans la chaîne d'approvisionnement du cuivre, mais il est très difficile d'établir l'origine du cuivre recyclé", a souligné Jean Fehlbaum, l'un des responsables de Nexans. Cette technique rend les câbles des voies ferrées "moins attrayants" pour les voleurs et propose "de nouveaux outils capables de reconnaître des métaux volés avant qu'ils ne soient réintroduits dans le circuit", a-t-il poursuivi.
La SNCF dispose d'une vaste gamme d'outils - des hélicoptères de la gendarmerie aux alarmes mobiles avec vidéos - pour dissuader les arracheurs de câbles. Ce dispositif a permis de réduire de 49 % les vols ou tentatives de vols de métaux au premier semestre 2012 à 1.026 (2.026 un an plus tôt). En 2010, ces actes ont entraîné un préjudice de 30 millions d'euros pour RFF et causé plus de 5.800 heures de retard des trains.
Nexans a annoncé mardi 27 novembre que le groupe chilien Madeco, son actionnaire de référence, bénéficiait désormais de la possibilité de détenir jusqu'à 28 % de son capital, contre 22,5 % jusqu'ici, en vertu d'un avenant à leur accord de mars 2011. Sa participation est plafonnée à ce nouveau niveau pour trois ans. Selon ce nouvel accord, qui étend la durée de leur pacte au 26 novembre 2022, Madeco s'est également engagé à conserver une participation minimale de 20 %. S'il devait porter sa part à 25 % dans les trois prochaines années, l'obligation de conservation passerait automatiquement de 20 % à 25 %. Le groupe chilien avait franchi le seuil de 20 % du capital et des droits de vote dans Nexans en mai, avec exactement 20,03 %.