Forte reprise du trafic aérien à l’aéroport de Nice grâce au retour cet été des compagnies étrangères qui ont dopé à la fois le trafic passager et le fret grâce à la réouverture des longs courriers, notamment vers l’Amérique et les hubs du Moyen-Orient.
L’été dernier, l’aéroport Nice-Côte d’Azur a connu un niveau d’activité très proche de celui de 2019. Il a vu 55 compagnies desservir 107 destinations, contre 121 trois ans plus tôt. Sur le seul mois d’août, 1,5 million de passagers (+ 38 % par rapport à août 2021) ont transité par l’aéroport. Le trafic international (un million de voyageurs, + 69,2 %) est le double du domestique, en retrait de 2,4 % par rapport à 2021. Mais il représente 80 % de celui d’août 2019 (1,6 million).
Les plus grosses progressions sont enregistrées sur le Moyen-Orient (+ 170 %), grâce aux arrivées de Gulf Air vers Bahreïn, Etihad Airways vers Abu-Dhabi, Kuwait Airways vers le Koweït complétant Emirates vers Dubaï, mais aussi sur l’Amérique du Nord (+ 300 %), avec Delta, United Airlines, La Compagnie, Air Canada et Air Transat.
Croissance à deux chiffres pour l’Europe
L’Europe connait une croissance à deux chiffres et même à trois chiffres sur les destinations non Schengen et, cela, malgré l’absence de vols vers la Russie (Moscou, Saint-Pétersbourg), l’Ukraine (Kiev, Lviv) et certaines destinations des pays limitrophes de la zone de conflit. Pour comparaison, en 2019, près de 32 vols par semaine reliaient Nice à la Russie.
En cumulé sur les huit premiers mois de l’année, la tendance est très positive pour l’aéroport méditerranéen avec un trafic qui dépasse les 8,2 millions de passagers (+ 135 %), dont 5 millions pour l’international (+ 238 %) et plus de 3 millions pour le domestique (+ 57 %).
Là également les plus fortes progressions ont été enregistrées sur l’Amérique (+ 911 %) et le Moyen-Orient (+ 537 %). Nice-Côte d’Azur reste la première plateforme de province pour le trafic passager. L’aéroport devrait dépasser le cap des 12 millions de passagers, proche du chiffre atteint en 2018.
Le programme hiver 2022/23 qui débute le 30 octobre devrait lui permettre de le dépasser l’an prochain avec plusieurs nouveautés par rapport l’hiver 2021/22, comme la desserte de Tirana en Albanie, de Cracovie et Varsovie par Lot en Pologne, mais aussi Cluj, en Roumanie, et Belgrade par Wizz Air.
En Allemagne c’est Eurowing qui desservira Hambourg et Stuttgart alors que Transavia ralliera Eindhoven, EasyJet Manchesteret Flyr Oslo, en concurrence avec Norwegian. Concernant le Maghreb, Air Algérie reliera Nice à Alger et Royal Air Maroc à Casablanca alors qu’EasyJet annualisera sa desserte quotidienne de Marrakech.
On peut souligner sur les liaisons internationales l’absence d’Air France et la faible offre de Transavia sur l’aéroport azuréen. Cela explique la très forte présence des compagnies étrangères et notamment d’EasyJet, qui est désormais l’opérateur numéro un à Nice, tant en trafic passager qu’en nombre de destinations desservies.
Trafic fret multiplié par 2,6
De son côté, le fret redémarre logiquement au gré de la reprise des longs courriers dès le mois d’avril, qui a fait s’envoler le trafic avionné. Celui-ci a dépassé 5.000 tonnes (+ 160 %) en cumulé à fin août. Le reste du tonnage traité au terminal fret niçois a été transporté par camion pour être embarqué sur d’autres aéroports, comme Paris-CDG.
Enfin, l’été aura vu l’ouverture de nombreux hôtels limitrophes à l’aéroport (Sheraton, Radisson Blu, Okko…) et l’inauguration le 1er septembre d’une halte ferroviaire Nice aéroport pour les TER en face du terminal. Elle préfigure la future gare TGV qui fera que Nice disposera en 2026 d’un nœud de transport réunissant l’aérien, le ferroviaire, trois lignes de tramway et une gare routière.
Les plus grosses progressions sont enregistrées sur le Moyen-Orient (+ 170 %), grâce aux arrivées de Gulf Air vers Bahreïn, Etihad Airways vers Abu-Dhabi, Kuwait Airways vers le Koweït complétant Emirates vers Dubaï, mais aussi sur l’Amérique du Nord (+ 300 %), avec Delta, United Airlines, La Compagnie, Air Canada et Air Transat.
Croissance à deux chiffres pour l’Europe
L’Europe connait une croissance à deux chiffres et même à trois chiffres sur les destinations non Schengen et, cela, malgré l’absence de vols vers la Russie (Moscou, Saint-Pétersbourg), l’Ukraine (Kiev, Lviv) et certaines destinations des pays limitrophes de la zone de conflit. Pour comparaison, en 2019, près de 32 vols par semaine reliaient Nice à la Russie.
En cumulé sur les huit premiers mois de l’année, la tendance est très positive pour l’aéroport méditerranéen avec un trafic qui dépasse les 8,2 millions de passagers (+ 135 %), dont 5 millions pour l’international (+ 238 %) et plus de 3 millions pour le domestique (+ 57 %).
Là également les plus fortes progressions ont été enregistrées sur l’Amérique (+ 911 %) et le Moyen-Orient (+ 537 %). Nice-Côte d’Azur reste la première plateforme de province pour le trafic passager. L’aéroport devrait dépasser le cap des 12 millions de passagers, proche du chiffre atteint en 2018.
Le programme hiver 2022/23 qui débute le 30 octobre devrait lui permettre de le dépasser l’an prochain avec plusieurs nouveautés par rapport l’hiver 2021/22, comme la desserte de Tirana en Albanie, de Cracovie et Varsovie par Lot en Pologne, mais aussi Cluj, en Roumanie, et Belgrade par Wizz Air.
En Allemagne c’est Eurowing qui desservira Hambourg et Stuttgart alors que Transavia ralliera Eindhoven, EasyJet Manchesteret Flyr Oslo, en concurrence avec Norwegian. Concernant le Maghreb, Air Algérie reliera Nice à Alger et Royal Air Maroc à Casablanca alors qu’EasyJet annualisera sa desserte quotidienne de Marrakech.
On peut souligner sur les liaisons internationales l’absence d’Air France et la faible offre de Transavia sur l’aéroport azuréen. Cela explique la très forte présence des compagnies étrangères et notamment d’EasyJet, qui est désormais l’opérateur numéro un à Nice, tant en trafic passager qu’en nombre de destinations desservies.
Trafic fret multiplié par 2,6
De son côté, le fret redémarre logiquement au gré de la reprise des longs courriers dès le mois d’avril, qui a fait s’envoler le trafic avionné. Celui-ci a dépassé 5.000 tonnes (+ 160 %) en cumulé à fin août. Le reste du tonnage traité au terminal fret niçois a été transporté par camion pour être embarqué sur d’autres aéroports, comme Paris-CDG.
Enfin, l’été aura vu l’ouverture de nombreux hôtels limitrophes à l’aéroport (Sheraton, Radisson Blu, Okko…) et l’inauguration le 1er septembre d’une halte ferroviaire Nice aéroport pour les TER en face du terminal. Elle préfigure la future gare TGV qui fera que Nice disposera en 2026 d’un nœud de transport réunissant l’aérien, le ferroviaire, trois lignes de tramway et une gare routière.
