
© Shell
Les poursuites engagées devant la Haute Cour concernent les conséquences de deux pollutions majeures dans le delta du Niger en 2008, affectant 49.000 membres de la communauté Bodo répartie sur 35 villages vivant essentiellement de la pêche. La filiale de Shell au Nigeria, Shell Petroleum Development Company (SPDC) a reconnu sa responsabilité pour deux fuites totalisant 4.000 barils mais conteste les plaintes des avocats londoniens du cabinet Leigh Day, représentant les pêcheurs, selon lesquelles 500.000 barils ont été déversés dans le delta. Shell estime que la majorité du pétrole répandu provient de tentatives pour pomper illégalement du pétrole sur les oléoducs.
L'avocat Martyn Day, représentant les pêcheurs, s'est déclaré "extrêmement déçu que les tentatives de négociation d'un accord à l'amiable pour toutes les parties aient échoué". "Nous pensions que l'invitation par Shell à s'asseoir autour d'un table signifiait qu'ils prenaient au sérieux l'impact des deux marées noires", a-t-il poursuivi. "Notre seule solution est désormais de porter plainte devant les tribunaux britanniques". Shell fait valoir que la procédure judiciaire retarde les efforts de nettoyage de la pollution et que le conflit aurait dû être traité par la justice au Nigeria.
L'avocat Martyn Day, représentant les pêcheurs, s'est déclaré "extrêmement déçu que les tentatives de négociation d'un accord à l'amiable pour toutes les parties aient échoué". "Nous pensions que l'invitation par Shell à s'asseoir autour d'un table signifiait qu'ils prenaient au sérieux l'impact des deux marées noires", a-t-il poursuivi. "Notre seule solution est désormais de porter plainte devant les tribunaux britanniques". Shell fait valoir que la procédure judiciaire retarde les efforts de nettoyage de la pollution et que le conflit aurait dû être traité par la justice au Nigeria.