L'ouverture du procès des compagnies pétrolières Eni et Shell pour des soupçons de corruption au Nigeria, prévue ce lundi 5 mars à Milan, dans le Nord de l'Italie, a été renvoyée au 14 mai. Le président de la chambre a expliqué qu'en raison d'une surcharge de travail de la 10e section pénale et pour éviter des délais trop longs, le dossier était transféré à la 7e section pénale, avec un début de procès prévu le 14 mai. Quinze personnes physiques et morales figurent parmi les prévenus, dont le groupe italien Eni et son homologue anglo-néerlandais Shell. Sont également jugés l'actuel patron d'Eni, Claudio Descalzi, son prédécesseur, Paolo Scaroni, d'autres dirigeants et cadres des deux groupes, ainsi que l'ex-ministre nigérian du Pétrole, Dan Etete. Aucun n'était présent lundi. La justice soupçonne le versement de pots-de-vin lors de l'attribution en 2011, pour 1,3 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros), d'une licence pour l'exploration du bloc pétrolier offshore OPL-245. Eni - jugé aussi à Milan dans un autre procès pour corruption en Algérie - et Shell contestent fermement toute corruption. Le groupe italien a exprimé "sa pleine confiance" dans le fait que le procès…
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