
Six marins étrangers, enlevés le 17 février à bord du pétrolier "Armada Tuah" au large du Nigeria, ont été libérés sains et saufs, a indiqué mardi 26 février un responsable de la police de l’État de Bayelsa, Kingsley Omire. Il a affirmé qu'aucune rançon n'avait été versée pour les trois Ukrainiens, les deux Indiens et le Russe enlevés. Quinze membres d'équipage étaient à bord de l'"Armada Tuah" quand le navire a été attaqué par des hommes armés à 40 miles nautiques (environ 70 km) au sud de l’État de Bayelsa. Selon le responsable de la police, les ravisseurs ont abandonné leurs otages car les forces de sécurité nigérianes étaient lancés à leur recherche. "Leurs ravisseurs les ont abandonnés près du terminal pétrolier de Port Harcourt, apparemment quand ils ont compris que nous les cernions", a-t-il affirmé. Les ravisseurs avaient demandé une rançon d'un million d'euros.
Les enlèvements sont courants dans la région pétrolifère du delta du Niger et les otages sont la plupart du temps relâchés contre rançon. Il est toutefois rare que la police accepte de donner des détails quant aux demandes de rançon. Selon le Bureau maritime international, les eaux nigérianes sont le lieu d'attaques de plus en plus fréquentes de pirates, le vol de pétrole étant une des motivations des ravisseurs agissant dans cette région.
Les enlèvements sont courants dans la région pétrolifère du delta du Niger et les otages sont la plupart du temps relâchés contre rançon. Il est toutefois rare que la police accepte de donner des détails quant aux demandes de rançon. Selon le Bureau maritime international, les eaux nigérianes sont le lieu d'attaques de plus en plus fréquentes de pirates, le vol de pétrole étant une des motivations des ravisseurs agissant dans cette région.