Les accords passés avec les armateurs globaux ont permis au néerlandais NileDutch de rester présent sur le marché africain.
La montée en puissance de la conteneurisation qui a débarqué en Afrique subsaharienne ces dernières années a attiré les global carriers sur la desserte du continent en supprimant de nombreux armateurs historiques du marché. La compagnie néerlandaise NileDutch est entrée dans la danse de la conteneurisation en passant des accords de slots avec ses grands confrères globaux.
À l'origine spécialiste du con-ro sur la desserte de l'Angola, NileDutch a trouvé la parade en nouant des partenariats avec les grands armateurs mondiaux. Une stratégie qui lui a permis de rester présent sur le marché africain en adossant sa croissance aux rouages conteneurisés de l'Afrique de l'Ouest. Romain Massoule, le directeur général France et trade manager Europe de la compagnie, explique que celle-ci a pour partenaire sur l'axe Europe-Afrique CMA CGM, le groupe français mais également Pil et Cosco sur l'axe Asie-Afrique, puis CMA CGM, Maersk et Hapag-Lloyd sur l'axe Amérique latine-Afrique. Quant à la Méditerranée orientale, il s'est allié à Turkon. Un accord de slots qui lui permet de desservir les États-Unis.
Une stratégie de partenariat avec les grands armateurs mondiaux qui lui a permis de conserver sa place en Afrique, voire de l'étendre. Puisqu'il est présent aujourd'hui sur les divers continents avec lesquels l'Afrique de l'Ouest échange.
Romain Massoulle estime en outre que NileDutch détient "une expertise" sur l'Afrique que les spécialistes de l'Est-Ouest ne possèdent pas. À titre d'exemple, il juge que, contrairement à ces ports à fort tirant d'eau tels que Pointe-Noire ou Kribi, "Douala, au Cameroun, avec son faible tirant d'eau, doit être touché en fin de rotation". Il ajoute que, lorsqu'on dessert le continent, on se trouve confronté à la réglementation de certains pays.
Acquisition de Safmarine MPV en 2016
En marge de ces partenariats avec les grands du monde conteneurisé qui continuent d'accompagner sa croissance, il n'a pas abandonné totalement le métier du multipurpose qui lui tenait à cœur. Pour preuve, son acquisition en 2016 de Safmarine MPV à Maersk qui avait surpris nombre de professionnels du secteur.
Quelles sont les raisons qui ont incité la compagnie à s'offrir cette filiale du numéro un mondial du shipping ? Romain Massoule explique : "C'est dans l'optique de confirmer à notre clientèle que nous sommes des spécialistes de l'Afrique. MPV apporte de la flexibilité et permet de lui faire savoir qu'on est capable de tout faire".
L'armateur néerlandais, qui a vu le jour en 1980 aux Pays-Bas, emploie aujourd'hui 685 personnes dans le monde, dont 80 à Rotterdam, son siège.
À l'origine spécialiste du con-ro sur la desserte de l'Angola, NileDutch a trouvé la parade en nouant des partenariats avec les grands armateurs mondiaux. Une stratégie qui lui a permis de rester présent sur le marché africain en adossant sa croissance aux rouages conteneurisés de l'Afrique de l'Ouest. Romain Massoule, le directeur général France et trade manager Europe de la compagnie, explique que celle-ci a pour partenaire sur l'axe Europe-Afrique CMA CGM, le groupe français mais également Pil et Cosco sur l'axe Asie-Afrique, puis CMA CGM, Maersk et Hapag-Lloyd sur l'axe Amérique latine-Afrique. Quant à la Méditerranée orientale, il s'est allié à Turkon. Un accord de slots qui lui permet de desservir les États-Unis.
Une stratégie de partenariat avec les grands armateurs mondiaux qui lui a permis de conserver sa place en Afrique, voire de l'étendre. Puisqu'il est présent aujourd'hui sur les divers continents avec lesquels l'Afrique de l'Ouest échange.
Romain Massoulle estime en outre que NileDutch détient "une expertise" sur l'Afrique que les spécialistes de l'Est-Ouest ne possèdent pas. À titre d'exemple, il juge que, contrairement à ces ports à fort tirant d'eau tels que Pointe-Noire ou Kribi, "Douala, au Cameroun, avec son faible tirant d'eau, doit être touché en fin de rotation". Il ajoute que, lorsqu'on dessert le continent, on se trouve confronté à la réglementation de certains pays.
Acquisition de Safmarine MPV en 2016
En marge de ces partenariats avec les grands du monde conteneurisé qui continuent d'accompagner sa croissance, il n'a pas abandonné totalement le métier du multipurpose qui lui tenait à cœur. Pour preuve, son acquisition en 2016 de Safmarine MPV à Maersk qui avait surpris nombre de professionnels du secteur.
Quelles sont les raisons qui ont incité la compagnie à s'offrir cette filiale du numéro un mondial du shipping ? Romain Massoule explique : "C'est dans l'optique de confirmer à notre clientèle que nous sommes des spécialistes de l'Afrique. MPV apporte de la flexibilité et permet de lui faire savoir qu'on est capable de tout faire".
L'armateur néerlandais, qui a vu le jour en 1980 aux Pays-Bas, emploie aujourd'hui 685 personnes dans le monde, dont 80 à Rotterdam, son siège.
