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Le président du Conseil régional des Pays-de-Loire, Jacques Auxiette (PS), a assuré mercredi 31 octobre que plus aucune action en justice ne pourra remettre en cause le projet de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, cher au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et qui suscite une opposition grandissante. "Il est faux et irresponsable de laisser croire que le projet pourrait encore être abandonné", a indiqué Jacques Auxiette. La ministre du Logement, Cécile Duflot (EELV), avait évoqué, quelques heures plus tôt, un "projet éventuel, comme d'autres projets d'infrastructures, étudié dans le cadre d'une commission" en ajoutant : "Ce débat existe, il n'y a pas de tabou". "Tous les recours sont épuisés, les derniers ayant été rejetés par le conseil d’État en juillet 2012 et les seuls qui existent encore ne concernent désormais que les travaux et leur déroulement. Faire croire l'inverse aux riverains et à l'opinion est indigne", dénonce M. Auxiette, pour qui "l'aéroport du Grand Ouest ouvrira fin 2017. Ce n'est plus un projet, c'est aujourd'hui une réalité".
Les opposants au nouvel aéroport, rebaptisé "Ayraultport", se battent depuis des mois contre ce projet devant les juridictions administratives et sur le terrain. Ces dernières semaines, le débat est également entré au Parlement. M. Auxiette dénonce également un "amalgame entre riverains et opposants au projet". "Il est faux de laisser croire que ce sont les riverains qui sont actuellement sur le terrain face aux forces de l'ordre. Il ne s'agit que de l'action d'une poignée d'activistes professionnels mise en scène et relayée par des gens qui ne connaissent pas ou partiellement le projet", affirme-t-il. L'élu PS réaffirme son "respect et sa compréhension" pour les riverains concernés par des expropriations en rappelant qu'il existe "des règles pour défendre leurs intérêts et les indemniser au mieux". Enfin, il condamne "les exactions et violences" constatées sur le terrain et salue "le courage et le sang-froid des forces de l'ordre" qui, dit-il, "subissent de véritables assauts". Onze organisations, dont Greenpeace, la Confédération paysanne ou encore Attac, ont interpellé Jean-Marc Ayrault le 25 octobre au sujet du projet et dénoncé la "brutalité" des expulsions en cours. Le projet d'aéroport Grand Ouest, situé à 30 km au nord de Nantes, est destiné à remplacer en 2017 l'actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l'agglomération.
Les opposants au nouvel aéroport, rebaptisé "Ayraultport", se battent depuis des mois contre ce projet devant les juridictions administratives et sur le terrain. Ces dernières semaines, le débat est également entré au Parlement. M. Auxiette dénonce également un "amalgame entre riverains et opposants au projet". "Il est faux de laisser croire que ce sont les riverains qui sont actuellement sur le terrain face aux forces de l'ordre. Il ne s'agit que de l'action d'une poignée d'activistes professionnels mise en scène et relayée par des gens qui ne connaissent pas ou partiellement le projet", affirme-t-il. L'élu PS réaffirme son "respect et sa compréhension" pour les riverains concernés par des expropriations en rappelant qu'il existe "des règles pour défendre leurs intérêts et les indemniser au mieux". Enfin, il condamne "les exactions et violences" constatées sur le terrain et salue "le courage et le sang-froid des forces de l'ordre" qui, dit-il, "subissent de véritables assauts". Onze organisations, dont Greenpeace, la Confédération paysanne ou encore Attac, ont interpellé Jean-Marc Ayrault le 25 octobre au sujet du projet et dénoncé la "brutalité" des expulsions en cours. Le projet d'aéroport Grand Ouest, situé à 30 km au nord de Nantes, est destiné à remplacer en 2017 l'actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l'agglomération.