La cour administrative d'appel de Nantes a rejeté lundi 14 novembre l'ensemble des requêtes dirigées contre des arrêtés préfectoraux autorisant les travaux de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes que le gouvernement veut lancer à l'automne. Les opposants ne cachaient pas leur "déception" et leur "surprise" à l'annonce de la décision de la cour, qui a pris le contre-pied des préconisations faites le 7 novembre par le rapporteur public. Celle-ci, Christine Piltant, avait demandé l'annulation de quatre arrêtés dits "loi sur l'eau" et "espèces protégées", indispensables au démarrage du chantier controversé. "Les requêtes sont rejetées", a égrené lors d'une très brève lecture publique le président de la cour administrative d'appel, Gilles Bachelier, à 14 heures précises, sans donner lors de cette audience les motivations des sept juges composant la cour. Le 7 novembre, le rapporteur public avait estimé que l'alternative à la construction d'un nouvel aéroport, à savoir l'aménagement de l'infrastructure existante, n'avait pas été suffisamment étudiée. Elle avait demandé à la cour d'annuler quatre arrêtés pris en 2013, qui autorisent le concessionnaire du futur aéroport, une filiale de Vinci, et l’État, à déroger aux interdictions de destruction des zones humides de Notre-Dame-des-Landes et de la centaine d'espèces protégées qui y vivent pour réaliser la plateforme aéroportuaire et sa desserte routière. "Nous pensions que les conclusions du rapporteur seraient suivies, comme dans 90 % des cas", a réagi Françoise Verchère, ancienne élue de Bouguenais, où est situé l'actuel aéroport nantais.
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