
Dans le cadre du projet de nouvel aéroport nantais à Notre-Dame-des-Landes, le 7 août était le jour de la clôture de l'enquête publique sur le dossier "loi sur l'eau". En cas d'impacts négatifs sur l'environnement, le concessionnaire Aéroport du Grand Ouest/Vinci doit proposer des mesures compensatoires. Les opposants, réunis ce jour-là dans la commune, parmi lesquels les délégations régionales des Alternatifs, d'Europe Écologie-Les Verts (EELV), d'Attac ou encore de France Nature Environnement, ont dénoncé ces propositions. Cinq enquêtes publiques ont été organisées fin juillet, dont deux, dites "loi sur l'eau", ont notamment pour objectif d'évaluer "l'impact de l'aéroport et de sa desserte routière sur l'eau et les milieux aquatiques".
Des mesures "imprécises"
"Le dossier ne dit ni comment, ni quand ces mesures compensatoires seront mises en place. Il n'y a également aucune évaluation financière des coûts. Ce projet est une façon de déshabiller cette loi sur l'eau parce que l'État et les maîtres d'œuvre passent outre et en force", a jugé Hélène Debost, secrétaire régionale d'EELV. "Il y a 50 ans, quand on a commencé à parler du projet, on ne se souciait pas des zones humides. Et généralement, quand il y a un dossier d'aménagement sur des zones humides, l'État est très regardant, il faut aboutir à un plus écologique. Ce n'est pas le cas ici", a de son côté relevé Geneviève Lebouteux, co-présidente du Collectif d'élus doutant de la pertinence de l'aéroport.
Les Alternatifs dénoncent une méthode "dérogatoire", "réductrice" et "imprécise" dans leur contribution à l'enquête publique. La commission d'enquête doit à présent analyser chaque courrier et dresser un procès-verbal aux deux maîtres d'ouvrage : AGO/Vinci et la Direction régionale de l'environnement. La commission remettra ensuite son avis au préfet vers la mi-octobre.
Cet aéroport, qui serait situé à 30 km au nord de Nantes, doit être construit par le groupe Vinci d'ici à 2017. Ce projet, validé par l'État et soutenu notamment par les élus locaux PS, est contesté par de nombreuses associations qui réfutent l'utilité de cette infrastructure et mettent en avant son impact environnemental et son coût.
Des mesures "imprécises"
"Le dossier ne dit ni comment, ni quand ces mesures compensatoires seront mises en place. Il n'y a également aucune évaluation financière des coûts. Ce projet est une façon de déshabiller cette loi sur l'eau parce que l'État et les maîtres d'œuvre passent outre et en force", a jugé Hélène Debost, secrétaire régionale d'EELV. "Il y a 50 ans, quand on a commencé à parler du projet, on ne se souciait pas des zones humides. Et généralement, quand il y a un dossier d'aménagement sur des zones humides, l'État est très regardant, il faut aboutir à un plus écologique. Ce n'est pas le cas ici", a de son côté relevé Geneviève Lebouteux, co-présidente du Collectif d'élus doutant de la pertinence de l'aéroport.
Les Alternatifs dénoncent une méthode "dérogatoire", "réductrice" et "imprécise" dans leur contribution à l'enquête publique. La commission d'enquête doit à présent analyser chaque courrier et dresser un procès-verbal aux deux maîtres d'ouvrage : AGO/Vinci et la Direction régionale de l'environnement. La commission remettra ensuite son avis au préfet vers la mi-octobre.
Cet aéroport, qui serait situé à 30 km au nord de Nantes, doit être construit par le groupe Vinci d'ici à 2017. Ce projet, validé par l'État et soutenu notamment par les élus locaux PS, est contesté par de nombreuses associations qui réfutent l'utilité de cette infrastructure et mettent en avant son impact environnemental et son coût.