
Déclaré d'utilité publique en 2008, l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes aurait dû initialement être inauguré en 2017
La cour administrative d'appel de Nantes examinera le 7 novembre les recours déposés par les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes contre les arrêtés préfectoraux autorisant les travaux. L'audience se tiendra le 7 novembre à 14 heures, a déclaré Thomas Dubreuil, l'avocat de deux associations d'opposants à l'origine de ces recours, l'Acipa et le Cédpa.
Par ailleurs, dans le "Journal du dimanche" du 16 octobre, la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, a déclaré qu'"il valait mieux arrêter les frais" à Notre-Dame-des-Landes. "Est-il pertinent de faire prendre des risques pour une infrastructure inadaptée, comme l'ont dit les experts indépendants ? N'y a-t-il pas actuellement d'autres priorités pour la nation ?", interroge la ministre, également en charge des Transports. "Je comprends l'exaspération devant l'occupation illégale du terrain, mais ma conception de l'État est qu'il doit être médiateur et aider chaque partie à sortir des postures", poursuit Ségolène Royal. "Les élus locaux ne veulent pas perdre la face, c'est compréhensible. Mais le résultat du référendum, positif pour eux, leur permet justement de prendre acte de cette caution tout en reconnaissant que, devant le blocage sur le terrain, il vaut mieux arrêter les frais. L'évacuation se ferait alors pacifiquement", déclare-t-elle encore dans le "JDD". La ministre, défavorable de longue date à une expulsion par la force des zadistes occupant le site de l'aéroport, franchit un pas de plus dans son opposition au Premier ministre, Manuel Valls, qui a assuré mardi 11 octobre que l'évacuation des occupants du site "se ferait" dès "cet automne", malgré "des craintes de violences". "Imaginons seulement qu'il y ait mort d'homme, parmi les forces de l'ordre ou du côté des manifestants. Ce serait gravissime !", prévient encore Ségolène Royal, rappelant le décès du jeune écologiste Rémi Fraisse lors d'un affrontement avec des gendarmes sur le chantier du barrage de Sivens en octobre 2014.
Par ailleurs, dans le "Journal du dimanche" du 16 octobre, la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, a déclaré qu'"il valait mieux arrêter les frais" à Notre-Dame-des-Landes. "Est-il pertinent de faire prendre des risques pour une infrastructure inadaptée, comme l'ont dit les experts indépendants ? N'y a-t-il pas actuellement d'autres priorités pour la nation ?", interroge la ministre, également en charge des Transports. "Je comprends l'exaspération devant l'occupation illégale du terrain, mais ma conception de l'État est qu'il doit être médiateur et aider chaque partie à sortir des postures", poursuit Ségolène Royal. "Les élus locaux ne veulent pas perdre la face, c'est compréhensible. Mais le résultat du référendum, positif pour eux, leur permet justement de prendre acte de cette caution tout en reconnaissant que, devant le blocage sur le terrain, il vaut mieux arrêter les frais. L'évacuation se ferait alors pacifiquement", déclare-t-elle encore dans le "JDD". La ministre, défavorable de longue date à une expulsion par la force des zadistes occupant le site de l'aéroport, franchit un pas de plus dans son opposition au Premier ministre, Manuel Valls, qui a assuré mardi 11 octobre que l'évacuation des occupants du site "se ferait" dès "cet automne", malgré "des craintes de violences". "Imaginons seulement qu'il y ait mort d'homme, parmi les forces de l'ordre ou du côté des manifestants. Ce serait gravissime !", prévient encore Ségolène Royal, rappelant le décès du jeune écologiste Rémi Fraisse lors d'un affrontement avec des gendarmes sur le chantier du barrage de Sivens en octobre 2014.