La date butoir pour présenter l'offre de reprise d'Alitalia était mardi 30 avril mais le Conseil d’administration du groupe ferroviaire italien Ferrovie dello Stato (FS) a fait savoir la veille qu'il avait examiné en séance "la question de la prolongation du délai dans le dossier Alitalia".
FS avait déposé fin octobre une offre de rachat de la compagnie aérienne, mais elle ne souhaite pas monter à plus de 30 % de son capital. L'entreprise publique de chemins de fer a engagé des discussions avec les compagnies aériennes américaine Delta et britannique Easyjet pour en faire des partenaires à ses côtés, mais EasyJet avait annoncé il y a quelques semaines qu'elle se retirait des négociations.
Un mois de plus
Outre les 30 % de FS, le Trésor italien prendrait 15 % (soit 45 % de participation publique) et Delta 15 %. Il manque donc encore un ou plusieurs partenaires pour les 40 % restants. Ceux-ci devaient être trouvés avant le 30 avril, délai fixé à FS par les administrateurs d'Alitalia pour présenter une offre liante.
FS avait déposé fin octobre une offre de rachat de la compagnie aérienne, mais elle ne souhaite pas monter à plus de 30 % de son capital. L'entreprise publique de chemins de fer a engagé des discussions avec les compagnies aériennes américaine Delta et britannique Easyjet pour en faire des partenaires à ses côtés, mais EasyJet avait annoncé il y a quelques semaines qu'elle se retirait des négociations.
Un mois de plus
Outre les 30 % de FS, le Trésor italien prendrait 15 % (soit 45 % de participation publique) et Delta 15 %. Il manque donc encore un ou plusieurs partenaires pour les 40 % restants. Ceux-ci devaient être trouvés avant le 30 avril, délai fixé à FS par les administrateurs d'Alitalia pour présenter une offre liante.
"Une entrée en lice d'Atlantia compliquée à assumer"
Selon des informations de presse, Delta serait en contact sur ce dossier avec la compagnie chinoise China Eastern, et aurait aussi approché le groupe italien Atlantia, contrôlé par la famille Benetton. Mais l'entrée en lice de ce dernier pourrait être compliquée à assumer pour les responsables au pouvoir, alors qu'ils n'ont pas eu de mots assez forts contre le groupe après l'effondrement meurtrier cet été du pont de Gênes, dont Atlantia était le gestionnaire via Autostrade per l'Italia.
Selon le quotidien "La Repubblica", les administrateurs d'Alitalia pourraient accorder à FS un court délai qui n'irait pas au-delà des élections européennes de fin mai, "les tensions politiques possibles après le scrutin pouvant rendre le dossier encore plus complexe". Face à l'incertitude sur l'avenir de la compagnie et de ses salariés, les principaux syndicats du secteur des transports ont annoncé mardi une grève des pilotes et personnels navigants pour le 21 mai.
Alitalia, qui emploie quelque 11.000 salariés, a accumulé les pertes ces dernières années face à la concurrence des compagnies à bas coût. Jusqu'alors détenue à 49 % par Etihad Airways, elle a été placée sous tutelle en mai 2017, après le rejet par les salariés d'un plan de restructuration prévoyant 1.700 suppressions d'emplois.