Le nouveau gouvernement italien a accordé un délai supplémentaire aux sociétés impliquées dans une tentative de reprise d'Alitalia en grande difficulté depuis de nombreuses années.
"Le ministre du Développement économique Stefano Patuanelli a autorisé le prolongement jusqu'au 15 octobre du délai pour la présentation de l'offre définitive pour Alitalia de la part de Ferrovie dello Stato", les chemins de fer italiens, a annoncé le ministère. Ce délai supplémentaire est accordé pour permettre aux acheteurs "de définir dans le détail le plan de relance de la compagnie aérienne".
Avec ou sans Atlantia ?
Ferrovie dello Stato (FS) avait déposé fin octobre 2018 une offre de reprise d'Alitalia, mais avait précisé chercher des partenaires. La société publique a obtenu depuis plusieurs délais pour boucler son tour de table.
L'américain Delta Air Lines et le ministère italien de l'Économie étaient déjà depuis plusieurs mois identifiés comme de futurs partenaires. Mais FS cherchait un quatrième associé solide et avait estimé l'avoir trouvé, en juillet, dans le groupe Atlantia de la famille Benetton. Ce groupe est gestionnaire des aéroports de Rome et a déjà injecté de l'argent à deux reprises dans Alitalia, à l'occasion d'une recapitalisation de la compagnie en 2008 et avec l'arrivée d'Etihad.
Le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), l'une des deux formations politiques présentes au gouvernement, a longtemps été vent debout contre l'entrée d'Atlantia au capital d'Alitalia, accusant la famille Benetton de négligences coupables dans l'effondrement meurtrier du pont de Gênes l'an dernier, que le groupe gère, via Aspi (Autrostrade per l'Italia). Le délai supplémentaire accordé à FS était attendu en raison de la crise politique qui a secoué l'Italie pendant un mois et qui s'est achevée avec la formation d'un nouveau gouvernement il y a une semaine.
Avec ou sans Atlantia ?
Ferrovie dello Stato (FS) avait déposé fin octobre 2018 une offre de reprise d'Alitalia, mais avait précisé chercher des partenaires. La société publique a obtenu depuis plusieurs délais pour boucler son tour de table.
L'américain Delta Air Lines et le ministère italien de l'Économie étaient déjà depuis plusieurs mois identifiés comme de futurs partenaires. Mais FS cherchait un quatrième associé solide et avait estimé l'avoir trouvé, en juillet, dans le groupe Atlantia de la famille Benetton. Ce groupe est gestionnaire des aéroports de Rome et a déjà injecté de l'argent à deux reprises dans Alitalia, à l'occasion d'une recapitalisation de la compagnie en 2008 et avec l'arrivée d'Etihad.
Le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), l'une des deux formations politiques présentes au gouvernement, a longtemps été vent debout contre l'entrée d'Atlantia au capital d'Alitalia, accusant la famille Benetton de négligences coupables dans l'effondrement meurtrier du pont de Gênes l'an dernier, que le groupe gère, via Aspi (Autrostrade per l'Italia). Le délai supplémentaire accordé à FS était attendu en raison de la crise politique qui a secoué l'Italie pendant un mois et qui s'est achevée avec la formation d'un nouveau gouvernement il y a une semaine.
