Nouveaux blocages d’infrastructures gazières

Les blocages des terminaux méthaniers et des sites de stockage de gaz se poursuivent à l’appel des syndicats et pourraient se poursuivre pendant plusieurs jours.
Les actions de blocages ont été reconduites le 29 juin dans les accès aux terminaux méthaniers et aux sites de stockage de gaz. La CGT, réclame, avec les principales fédérations de l'énergie, une revalorisation des salaires tenant compte de l'inflation.
Ce mouvement de blocage risque de durer dans les prochains jours, afin de mettre "sous tension" la prochaine réunion de négociations avec les employeurs, qui doit finalement se tenir le 4 juillet, selon des sources syndicales.

"On reconduit le mouvement et on va le durcir", a indiqué Frédéric Ben, délégué syndical Engie et responsable secteur gaz à la FNME-CGT, au lendemain d'une réunion de négociations avec les employeurs qui n'a pas répondu aux attentes des représentants des salariés des industries électriques et gazières.

Alors que, dans certains sites, les entreprises avaient encore accès aux chantiers, les grévistes ont "chaîné" et cadenassé temporairement les accès pour faire repartir les employés, notamment dans le site de Gournay-sur-Aronde (Oise), selon Frédéric Ben.
"On va faire des actions comme ça à plusieurs reprises et endroits pour maintenir la pression sur la direction", a-t-il indiqué.

Contexte sensible

L'accès à trois terminaux méthaniers français permettant l'importation de gaz naturel liquéfié (GNL), à Fos-sur-Mer (deux terminaux) et Montoir-de-Bretagne est bloqué par des grévistes, tout comme l'accès aux 14 centres de stockage souterrain de gaz, répartis sur le territoire et classés Seveso pour la plupart.

Ce mouvement survient dans un contexte sensible, alors que le gouvernement s'est engagé à remplir les stocks à près de 100 % d'ici au début de l'automne pour pallier le manque de gaz russe. Les syndicats réclament une hausse de 15 % des salaires, correspondant à ce qu'ils estiment être leur perte liée à l'inflation depuis dix ans.

Les employeurs ont proposé mardi 0,7 % d'augmentation au 1er octobre, en anticipation de la revalorisation du salaire national de base en 2023, laquelle serait au minimum de 1 % selon la CGT, loin des revendications.

Ces actions seraient sans incidence sur le remplissage des stockages ou sur l'arrivée des navires sur les terminaux méthaniers, a réaffirmé la direction d'Engie. Concernant les salariés du groupe, elle évoque des mesures accordées début 2022 "qui se situent en moyenne à 2,5 % d'augmentation, sans compter les dispositifs d'intéressement".

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