
© RFF/CHRISTOPHE RECOURA
"Le nouveau plan de transports qui va être appliqué à partir de décembre va fortement impacter le trafic de marchandises et les trains de nuit", a déclaré Gilbert Garrel, le secrétaire général de la CGT-cheminots. "Le risque c'est de voir les chargeurs mécontents se tourner encore davantage sur la route", a-t-il ajouté. À partir du 11 décembre, de nouvelles grilles horaires, intégrant notamment des travaux de rénovation du réseau, seront mises en place pour les 15.000 trains quotidiens. Le transport de marchandises par le rail s'effectue surtout la nuit et sera particulièrement touché par la multitude de chantiers qui vont être lancés. Or, le fret ferroviaire est déjà en perte de vitesse par rapport aux autres modes de transport, en dépit des engagements du Grenelle de l'environnement
La CGT a renouvelé ses critiques contre l'ouverture à la concurrence pour le fret ferroviaire, effective depuis 2006. "Globalement le ferroviaire continue à perdre des parts de marché sur la route et à transporter en volume toujours moins", a indiqué Gilbert Garrel. Pour lui, "cela montre que la concurrence ne favorise pas forcément le développement de l'activité, contrairement au dogme de la Commission européenne". "Il n'y a pas de réelle volonté politique de développer le fret ferroviaire", a-t-il lancé, en soulignant que celle-ci était essentielle car "le transport par le rail coûte souvent plus cher que par la route, mais il a aussi des avantages : moins de pollution et désengorgement des routes".
Le responsable de la CGT-cheminots a aussi affirmé que "le développement du ferroviaire ne pourra passer que par le désendettement de RFF", le propriétaire du réseau. À sa création en 1997, RFF a récupéré la dette de la SNCF et affiche aujourd'hui près de 30 milliards de dette, qui plombent ses capacités d'investissements. La CGT a indiqué avoir lancé en régions les États généraux du service public ferroviaire pour que le débat sur le rail "se fasse aussi avec les usagers, les politiques et les ONG". Par ailleurs, les Assises du ferroviaire, lancées en septembre par le gouvernement, doivent produire des conclusions mi-décembre sur l'avenir du secteur.
La CGT a renouvelé ses critiques contre l'ouverture à la concurrence pour le fret ferroviaire, effective depuis 2006. "Globalement le ferroviaire continue à perdre des parts de marché sur la route et à transporter en volume toujours moins", a indiqué Gilbert Garrel. Pour lui, "cela montre que la concurrence ne favorise pas forcément le développement de l'activité, contrairement au dogme de la Commission européenne". "Il n'y a pas de réelle volonté politique de développer le fret ferroviaire", a-t-il lancé, en soulignant que celle-ci était essentielle car "le transport par le rail coûte souvent plus cher que par la route, mais il a aussi des avantages : moins de pollution et désengorgement des routes".
Le responsable de la CGT-cheminots a aussi affirmé que "le développement du ferroviaire ne pourra passer que par le désendettement de RFF", le propriétaire du réseau. À sa création en 1997, RFF a récupéré la dette de la SNCF et affiche aujourd'hui près de 30 milliards de dette, qui plombent ses capacités d'investissements. La CGT a indiqué avoir lancé en régions les États généraux du service public ferroviaire pour que le débat sur le rail "se fasse aussi avec les usagers, les politiques et les ONG". Par ailleurs, les Assises du ferroviaire, lancées en septembre par le gouvernement, doivent produire des conclusions mi-décembre sur l'avenir du secteur.