
Connu par sa marque phare Décathlon, le groupe Oxylane (6,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2012 et 54.000 salariés) a inauguré le 10 avril son nouvel entrepôt chargé d’approvisionner les magasins de l’Est de la France. Le site de Wittenheim, situé au nord de Mulhouse, fonctionne en fait depuis quelques semaines. Ses 33.600 m2 (correspondant à 30.000 m2 utiles) réachemineront chaque année 21 millions d’articles vers 28 points de vente en Alsace, Lorraine, Franche-Comté et Bourgogne.

Alexandra Bigeard, directrice adjointe de l’entrepôt © C. R.
Cet entrepôt marque une extension de 9.000 m2 par rapport au précédent, également situé à Wittenheim, dont l’espace est libéré pour l’extension de l’"Oxylane Village" destiné au public. Il dispose d’une capacité d’extension de 12.000 m2. Les effectifs n’ont pas changé : 134 salariés. Sa construction et son aménagement intérieurs ont représenté un investissement de 20 millions d’euros.
Comme les neuf autres entrepôts régionaux Oxylane de même taille en France, le site alsacien fonctionne en flux "tiré". "Chaque nouvel achat en caisse déclenche par informatique une nouvelle commande dans l’entrepôt, de façon à réduire à quasi néant le stock-tampon des magasins. Les livraisons aux points de vente suivent un rythme moyen d’une par jour", détaille Frédéric Dargier, responsable d’exploitation.
Flux prêts à vendre
Doté de 30 quais de chargement-déchargement, l’entrepôt se divise en son intérieur en cellules de 6.000 m2 selon les spécialités. Il est conçu pour limiter les opérations logistiques en magasin : débourrage de chaussures, cintrage des vêtements… ce qu’Oxylane nomme les flux "à traiter" par opposition aux flux qui parviennent au magasin "prêts à vendre". "Les prêts à vendre représentent aujourd’hui 60 % du total des sorties de l’entrepôt, nous comptons nous rapprocher de leur généralisation. Le personnel des magasins se concentre ainsi sur les fonctions commerciales", expose Alexandra Bigeard, directrice adjointe de l’entrepôt. Investissement principal en équipement, la machine de tri de dernière génération pousse au plus fin la séparation des articles selon leur sport et leur typologie.
Comme les neuf autres entrepôts régionaux Oxylane de même taille en France, le site alsacien fonctionne en flux "tiré". "Chaque nouvel achat en caisse déclenche par informatique une nouvelle commande dans l’entrepôt, de façon à réduire à quasi néant le stock-tampon des magasins. Les livraisons aux points de vente suivent un rythme moyen d’une par jour", détaille Frédéric Dargier, responsable d’exploitation.
Flux prêts à vendre
Doté de 30 quais de chargement-déchargement, l’entrepôt se divise en son intérieur en cellules de 6.000 m2 selon les spécialités. Il est conçu pour limiter les opérations logistiques en magasin : débourrage de chaussures, cintrage des vêtements… ce qu’Oxylane nomme les flux "à traiter" par opposition aux flux qui parviennent au magasin "prêts à vendre". "Les prêts à vendre représentent aujourd’hui 60 % du total des sorties de l’entrepôt, nous comptons nous rapprocher de leur généralisation. Le personnel des magasins se concentre ainsi sur les fonctions commerciales", expose Alexandra Bigeard, directrice adjointe de l’entrepôt. Investissement principal en équipement, la machine de tri de dernière génération pousse au plus fin la séparation des articles selon leur sport et leur typologie.
"Un cinquième entrepôt ouvrira courant 2014 à Valenciennes"
Les entrepôts régionaux sont eux-mêmes alimentés par les entrepôts "continentaux". Ces plates-formes réceptionnant par palettes entières les produits des fabricants, en général d’Afrique et d’Asie, sont au nombre de quatre en France : Dourges et Lauwin-Planque, dans le Nord, Lyon-Satolas et Saint-Martin-de-Crau. Un cinquième ouvrira courant 2014 à Valenciennes (Nord) sur une surface de 54.000 m2 équivalente à ses homologues. Au total, l’activité logistique d’Oxylane en France représente 500.000 m2.