Si, en Europe, l'Airports Council International constate une augmentation de 0,8 % du fret avionné, en France, le marché demeure en berne avec une nouvelle baisse des tonnages. Selon l'UAF, les aéroports nationaux ont totalisé un peu plus de 2,3 millions de tonnes l'an passé. Près de 13 % de ce volume est traité par les aéroports de province qui progressent de 3,6 % portés par les bons résultats de Lyon-Saint-Exupéry (+ 26,5 %) soutenus par le développement des vols opérés par Émirates et le dynamisme des expressistes. À l'exception de Marseille-Provence (- 2,3 %), leur tonnage s'apprécie dans une fourchette de 2 à 6 %. Aussi, la baisse enregistrée au plan national provient-elle de l'activité des aéroports franciliens. Paris-CDG accuse en effet un repli de 3,8 % pour un trafic de l'ordre de 1,87 million de tonnes tandis que Paris-Orly résiste (- 0,5 %). Avec un fléchissement de 4,4 %, les aéroports ultra-marins contribuent aussi au repli national. Quant au trafic postal, il affiche une nouvelle réduction de 5 % pour s'établir à 255.500 tonnes environ.
Record dans le passage
Les scores du fret contrastent avec le nouveau record dans le voyageur. Avec 172 millions de passagers, son trafic augmente de 2,3%, une progression supérieure à celle observée en Europe (+ 1 %). Ces résultats s'accompagnent d'une réduction de 1,6 % des mouvements d'avions (- 2,8 % sur les aéroports parisiens) pour s'établir à 1,89 million de mouvements. Observée depuis 2009 en Europe, "cette tendance résulte d'un meilleur emport moyen, suite à l'utilisation de plus gros modules et d'efforts effectués par les compagnies aériennes pour un meilleur taux de remplissage", selon l'UAF. En une décennie, l'emport moyen par avion est passé de 70 à 95 passagers en France.
Record dans le passage
Les scores du fret contrastent avec le nouveau record dans le voyageur. Avec 172 millions de passagers, son trafic augmente de 2,3%, une progression supérieure à celle observée en Europe (+ 1 %). Ces résultats s'accompagnent d'une réduction de 1,6 % des mouvements d'avions (- 2,8 % sur les aéroports parisiens) pour s'établir à 1,89 million de mouvements. Observée depuis 2009 en Europe, "cette tendance résulte d'un meilleur emport moyen, suite à l'utilisation de plus gros modules et d'efforts effectués par les compagnies aériennes pour un meilleur taux de remplissage", selon l'UAF. En une décennie, l'emport moyen par avion est passé de 70 à 95 passagers en France.
"Baisse de 3,8 % à Paris-CDG"
Les aéroports parisiens concentrent 56 % du trafic passagers métropolitain, et dépassent pour la première fois la barre des 90 millions de voyageurs (+ 1,7 %). Par plate-forme, Paris-Orly s'apprécie de 3,8 % tandis que Paris-CDG n'enregistre qu'une croissance de 0,8 %. Avec une hausse de 3,4 % et plus de 71 millions de voyageurs, les aéroports de province connaissent des évolutions diverses. En métropole, les places de plus d'un million et demi de voyageurs affichent des progressions comprises entre 1 et 10 % à l'exception de Marseille-Provence et de Toulouse-Blagnac qui stagnent. Dans cette catégorie, Lille-Lesquin se distingue avec un bond de près de 19 %. Parmi les aéroports "millionnaires", à noter les augmentations de Bastia-Poretta (+ 12,2 %), Ajaccio-Napoléon-Bonaparte (+ 10,8 %) et Montpellier-Méditerranée (+ 10,4 %). Au delà, la palme de la croissance revient à Saint-Étienne-Bouthéon en 2013 avec une hausse de plus de 21 % et un trafic de 134.000 voyageurs.
Toujours plus haut
La poursuite du développement des compagnies à bas coût explique pour une grande part les bons résultats du passage dans les aéroports français. En hausse de 9,3 %, leur trafic s'élève à 38,4 millions de voyageurs, soit un quart de l'activité aéroportuaire métropolitaine ou un tiers du nombre de passagers traités par les aéroports de province.