
© Éric Houri
L’intitulé du programme est clair : flux de marchandises Ouest et Est. Lancé en 2011 pour quatre ans, Weastflows vise à améliorer le transport des marchandises en Europe du Nord-Ouest (ENO) et à réduire l’impact environnemental des mouvements de fret. Ce programme, doté d’un budget de 9 millions d'euros, financé pour moitié par l’Europe (Interreg IV B) et le reste par une vingtaine de partenaires est complexe : copiloté par le CRITT Transport & Logistique du Havre et l’Institute for Sustainability de Londres, il compte vingt-deux partenaires, trente observateurs et concerne sept pays*.

Dominique Dhervillez, directeur de l’AURH © Éric Houri
Ses aires d’intérêt : infrastructures, logistique multimodale, TIC et télématique, partage de connaissances. Le premier des 65 livrables annoncés a été présenté le 28 juin au Havre : l’atlas édité par l’Agence d’urbanisme de la région du Havre et de l’estuaire de la Seine (AURH) présente l’organisation et les principales infrastructures du réseau de transports de marchandises de l’ENO.
Un outil d’intelligence territoriale
À parcourir les 47 visuels de l’atlas, présentés aux échelles européenne, nord-ouest-européenne ou régionale, l’enjeu semble évident. Les cartes du réseau ferroviaire, routier, fluvial, aéroportuaire existant et des principaux projets de l’Europe du Nord-Ouest montrent une intense densification sur cette zone. Et, sans surprise, un très faible maillage sur l’axe Ouest-Est. Le but affiché, explique l’AURH, est de créer un nouvel axe Ouest-Est pour compléter les routes traditionnelles Nord-Sud et décongestionner les hinterlands des ports du Range Nord. "Nous y avons d’importantes réserves de capacités d’accueil, commente son directeur Dominique Dhervillez. Face à la saturation du Nord-Ouest, les ports de l’axe Seine, la Normandie et le Seine Gateway sont bien placés pour capter et organiser les flux de marchandises dans une nouvelle géographie européenne". L’enjeu, selon l’AURH, est de "faire de la vallée de la Seine un passage incontournable pour le transport de marchandises".
Un outil d’intelligence territoriale
À parcourir les 47 visuels de l’atlas, présentés aux échelles européenne, nord-ouest-européenne ou régionale, l’enjeu semble évident. Les cartes du réseau ferroviaire, routier, fluvial, aéroportuaire existant et des principaux projets de l’Europe du Nord-Ouest montrent une intense densification sur cette zone. Et, sans surprise, un très faible maillage sur l’axe Ouest-Est. Le but affiché, explique l’AURH, est de créer un nouvel axe Ouest-Est pour compléter les routes traditionnelles Nord-Sud et décongestionner les hinterlands des ports du Range Nord. "Nous y avons d’importantes réserves de capacités d’accueil, commente son directeur Dominique Dhervillez. Face à la saturation du Nord-Ouest, les ports de l’axe Seine, la Normandie et le Seine Gateway sont bien placés pour capter et organiser les flux de marchandises dans une nouvelle géographie européenne". L’enjeu, selon l’AURH, est de "faire de la vallée de la Seine un passage incontournable pour le transport de marchandises".
"La vallée de Seine, un passage incontournable pour le transport de marchandises"
Cet atlas se veut "un outil d’intelligence territoriale au service notamment des décideurs à qui ces données apportent des arguments objectifs", résume Dominique Dhervillez. D’ici 2014, l’AURH analysera les caractéristiques des réseaux de transport de marchandises, les points de congestion et les points bloquants, le report modal. L’agence a développé avec le Centre de recherche public Henri Tudor (Luxembourg) un système d’information géographique (GIS) permettant de visualiser les données de transport et de logistique (infrastructures et capacités, goulets d’étranglement, circulation…). Weastflows annonce aussi une table interactive de ces données, à la disposition du public en novembre (http://geo.weastflow.eu) et autres innovations : un Planificateur de routes intermodales (IRP), des solutions de tracking tracing pour développer le transport de fret durable. Des expérimentations concrètes sont menées, tel le développement d’un espace de friches industrielles dans le Kent (Royaume-Uni) en une infrastructure multimodale.
* Allemagne, Belgique, France, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas et Royaume-Uni