
© Brittany Ferries
Le personnel navigant d'un navire de Brittany Ferries a lancé une grève de 24 heures mercredi 19 septembre au soir, et d'autres mouvements devraient suivre au cours des prochains jours pour protester contre le plan de retour à la compétitivité adopté par la compagnie, a-t-on appris de source syndicale.
"À partir de ce soir 22 heures sur Cherbourg, le navire "Cotentin" (camions et remorques, NDLR) sera en grève pour 24 heures et tous les autres navires vont suivre au fur et à mesure", a assuré mercredi 19 septembre Cyril Toulan, représentant CFDT du personnel navigant de la compagnie. Une réunion entre syndicats et direction doit se tenir jeudi 20 septembre au matin au siège de la compagnie à Roscoff (Finistère), a-t-il ajouté. "On va à la réunion, mais on n'a pas grand espoir", a-t-il estimé. Jeudi après-midi, le personnel du "Cap Finistère", en escale à Santander (Espagne), pourrait aussi entamer une grève de 24 heures "si rien ne bouge à l'issue de la réunion", a souligné M. Toulan. Les personnels du "Normandie Express" et de l'"Armorique" ont également émis des préavis de grève, tandis que ceux du "Bretagne" et du "Mont-Saint-Michel" devaient organiser un vote dans la soirée.
La CFDT et la CGT demandent à la direction d'adopter une clause de "retour à meilleure fortune". "Si des efforts sont consentis sur le social, ils devront être limités dans le temps et les salariés devront pouvoir récupérer leurs acquis", explique la CGT des marins du Grand Ouest. Les syndicats demandent aussi la non-suppression de certaines primes allant de 100 à 150 euros, a expliqué M. Toulan. Si ces points "ne sont pas traités en début de réunion, aucune autre négociation ne sera possible", prévient la CGT, qui regrette "les prises de décisions unilatérales, sans aucun dialogue avec les syndicats".
Début juin, Brittany Ferries, confrontée à des difficultés financières depuis plusieurs années, avait annoncé la suppression de plusieurs traversées avant et après saison, et la réduction des coûts salariaux.
"À partir de ce soir 22 heures sur Cherbourg, le navire "Cotentin" (camions et remorques, NDLR) sera en grève pour 24 heures et tous les autres navires vont suivre au fur et à mesure", a assuré mercredi 19 septembre Cyril Toulan, représentant CFDT du personnel navigant de la compagnie. Une réunion entre syndicats et direction doit se tenir jeudi 20 septembre au matin au siège de la compagnie à Roscoff (Finistère), a-t-il ajouté. "On va à la réunion, mais on n'a pas grand espoir", a-t-il estimé. Jeudi après-midi, le personnel du "Cap Finistère", en escale à Santander (Espagne), pourrait aussi entamer une grève de 24 heures "si rien ne bouge à l'issue de la réunion", a souligné M. Toulan. Les personnels du "Normandie Express" et de l'"Armorique" ont également émis des préavis de grève, tandis que ceux du "Bretagne" et du "Mont-Saint-Michel" devaient organiser un vote dans la soirée.
La CFDT et la CGT demandent à la direction d'adopter une clause de "retour à meilleure fortune". "Si des efforts sont consentis sur le social, ils devront être limités dans le temps et les salariés devront pouvoir récupérer leurs acquis", explique la CGT des marins du Grand Ouest. Les syndicats demandent aussi la non-suppression de certaines primes allant de 100 à 150 euros, a expliqué M. Toulan. Si ces points "ne sont pas traités en début de réunion, aucune autre négociation ne sera possible", prévient la CGT, qui regrette "les prises de décisions unilatérales, sans aucun dialogue avec les syndicats".
Début juin, Brittany Ferries, confrontée à des difficultés financières depuis plusieurs années, avait annoncé la suppression de plusieurs traversées avant et après saison, et la réduction des coûts salariaux.