
© Novatissue
Un impressionnant cortège de camions attend aux portes de Novatissue France à Laval-sur-Vologne. Les poids lourds viennent de partout traverser la vallée vosgienne pour approvisionner la papeterie, propriété du groupe familial italien Lucart. Le site consomme chaque année 65.000 tonnes de vieux papiers en provenance de toute la France et à la marge de l’Allemagne et du Benelux voisins. Il les transforme en 45.000 à 50.000 tonnes, dont 10 à 15 % partent à l’export. "Nous travaillons avec un panel de cinq à dix transporteurs. Le coût du transport représente un poste significatif dans le prix de revient, vu la légèreté du produit final", indique le président de la société, Alessandro Pasquini. Compte tenu de la localisation, le choix du mode routier s’impose. La partie d’activité vendue au grand export rejoint Anvers ou Rotterdam également par la route.
Novatissue France est née de la reprise en 2008 par Lucart d’une partie d’un vieux site emblématique vosgien, les Papeteries Mougeot. Le papier tissu représente la majeure partie de sa production, il est fabriqué à usage hygiénique, d’essuie-tout, de nappes, etc.
Une capacité de 30.000 tonnes
Depuis deux ans, l’usine a ajouté une nouvelle spécialité, quasi unique en France : le recyclage des briques alimentaires usagées, qu’il transforme en papier-toilette au terme d’un procédé qui sépare la partie papier-carton de la brique de ses composants aluminium et plastique. Cette activité requiert aussi de forts besoins de transport pour acheminer les briques usagées depuis les collectivités pratiquant leur collecte auprès des ménages. Une démarche vertueuse que Novatissue France ne demande qu’à voir se développer : sa ligne de recyclage accueille entre 10 et 12.000 tonnes de briques par an, alors que sa capacité se situe à 30.000 tonnes.
Novatissue France est née de la reprise en 2008 par Lucart d’une partie d’un vieux site emblématique vosgien, les Papeteries Mougeot. Le papier tissu représente la majeure partie de sa production, il est fabriqué à usage hygiénique, d’essuie-tout, de nappes, etc.
Une capacité de 30.000 tonnes
Depuis deux ans, l’usine a ajouté une nouvelle spécialité, quasi unique en France : le recyclage des briques alimentaires usagées, qu’il transforme en papier-toilette au terme d’un procédé qui sépare la partie papier-carton de la brique de ses composants aluminium et plastique. Cette activité requiert aussi de forts besoins de transport pour acheminer les briques usagées depuis les collectivités pratiquant leur collecte auprès des ménages. Une démarche vertueuse que Novatissue France ne demande qu’à voir se développer : sa ligne de recyclage accueille entre 10 et 12.000 tonnes de briques par an, alors que sa capacité se situe à 30.000 tonnes.