
© Novatrans
Le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, a demandé mardi 5 juin à la SNCF d'organiser "au plus vite une table ronde" visant à examiner "toutes les solutions possibles pour assurer la pérennité de l'activité" de sa filiale de transport combiné rail-route Novatrans. Le ministre demande "que la décision qui devait être prise, lors du conseil d'administration du 8 juin, sur la situation de la société soit repoussée dans l'attente des conclusions de cette table ronde" à laquelle M. Cuvillier souhaite associer les représentants des salariés.
Rachetée en 2009 par la SNCF, Novatrans (257 salariés) a depuis accumulé les pertes, atteignant 18,6 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 86,8 millions lors du dernier exercice. L'entreprise est menacée de liquidation. Le ministre souligne "que les difficultés économiques et financières du groupe de transport combiné ne devaient pas être éludées ni même les contraintes liées à une recapitalisation éventuelle". Il souhaite toutefois "que toutes les solutions soient mises sur la table dans le cadre des instances de gouvernance de l'entreprise compte tenu de l'importance du transport combiné pour la politique des transports". Il insiste pour qu'"une solution de reclassement au sein de la SNCF soit proposée aux personnels de Novatrans si cela devait s'avérer nécessaire".
Le conseil d'administration de Novatrans doit se prononcer ce vendredi 8 juin. Trois scénarios ont été évoqués jusqu'ici : une recapitalisation de la SNCF à hauteur de 40 millions d'euros d'ici fin 2012, la cession à un tiers ou une liquidation dite "à l'amiable", c'est-à-dire sans passer par une procédure judiciaire. Selon la SNCF, "une éventuelle recapitalisation de l'entreprise présenterait les caractéristiques d'une aide d’État, laquelle suppose une autorisation de Bruxelles". Les offres de reprises ayant jusqu'à présent été rejetées, c'est l'hypothèse de liquidation amiable qui semble la plus probable. Elle suppose le reclassement des salariés de l'opérateur de combiné au sein du groupe SNCF.
Novatrans est composé d'une douzaine de terminaux en France où les camions de transporteurs sont accueillis et leurs semi-remorques ou containers chargés sur des trains. Depuis sa prise de contrôle de Novatrans fin 2009, la SNCF a apporté 28,8 millions d'euros de capitaux. Le déficit cumulé fin 2011 s'élevait à 67 millions, avec des capitaux propres dans le rouge (près de - 22.000 euros) fin 2011. Entre 2000 et 2010, les activités du transport combiné ont diminué de moitié, et la route capte aujourd'hui environ 89 % des marchandises transportées en France. L'objectif du Grenelle est d'atteindre 25 % de fret "non routier" d'ici 2022.
Rachetée en 2009 par la SNCF, Novatrans (257 salariés) a depuis accumulé les pertes, atteignant 18,6 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 86,8 millions lors du dernier exercice. L'entreprise est menacée de liquidation. Le ministre souligne "que les difficultés économiques et financières du groupe de transport combiné ne devaient pas être éludées ni même les contraintes liées à une recapitalisation éventuelle". Il souhaite toutefois "que toutes les solutions soient mises sur la table dans le cadre des instances de gouvernance de l'entreprise compte tenu de l'importance du transport combiné pour la politique des transports". Il insiste pour qu'"une solution de reclassement au sein de la SNCF soit proposée aux personnels de Novatrans si cela devait s'avérer nécessaire".
Le conseil d'administration de Novatrans doit se prononcer ce vendredi 8 juin. Trois scénarios ont été évoqués jusqu'ici : une recapitalisation de la SNCF à hauteur de 40 millions d'euros d'ici fin 2012, la cession à un tiers ou une liquidation dite "à l'amiable", c'est-à-dire sans passer par une procédure judiciaire. Selon la SNCF, "une éventuelle recapitalisation de l'entreprise présenterait les caractéristiques d'une aide d’État, laquelle suppose une autorisation de Bruxelles". Les offres de reprises ayant jusqu'à présent été rejetées, c'est l'hypothèse de liquidation amiable qui semble la plus probable. Elle suppose le reclassement des salariés de l'opérateur de combiné au sein du groupe SNCF.
Novatrans est composé d'une douzaine de terminaux en France où les camions de transporteurs sont accueillis et leurs semi-remorques ou containers chargés sur des trains. Depuis sa prise de contrôle de Novatrans fin 2009, la SNCF a apporté 28,8 millions d'euros de capitaux. Le déficit cumulé fin 2011 s'élevait à 67 millions, avec des capitaux propres dans le rouge (près de - 22.000 euros) fin 2011. Entre 2000 et 2010, les activités du transport combiné ont diminué de moitié, et la route capte aujourd'hui environ 89 % des marchandises transportées en France. L'objectif du Grenelle est d'atteindre 25 % de fret "non routier" d'ici 2022.