
Une représentante de la SNCF a confirmé les informations publiées par le magazine spécialisé «Ville, Rail et Transports». Ce dernier annonçait que sa filiale Novatrans pourrait être vendue ou recapitalisée.
Novatrans, racheté en 2009 par la SNCF, a perdu 35 millions d'euros en 2010 et 22 millions l'an dernier, selon le magazine, alors même que la compagnie ferroviaire publique y a injecté 60 millions pour tenter de redresser la barre. Du coup, lors d'un conseil d'administration le 17 janvier, deux pistes ont été évoquées pour l'avenir de cette filiale, rapporte le magazine. "On est bien sur deux hypothèses, l'une de cession et l'autre de recapitalisation", a indiqué la porte-parole de la SNCF. La compagnie ferroviaire publique a mandaté une banque pour recueillir les marques d'intérêt éventuelles dans l'hypothèse d'une cession, a-t-elle précisé.
Troisième voie : la fermeture
L'autre piste évoquée est une recapitalisation à hauteur de 50 millions d'euros environ avant la fin de l'année, mais ceci s'accompagnerait d'une sévère restructuration et il n'est pas sûr qu'une telle solution reçoive l'aval de la Commission européenne, selon «Ville, Rail et Transport ». Les deux solutions devraient être étudiées en avril et si aucune n'est retenue, ceci pourrait aboutir à une liquidation de la société qui emploie 260 salariés. Il s'agirait toutefois d'une liquidation amiable, a fait savoir la porte-parole. Dans cette dernière hypothèse, la SNCF resterait responsable vis-à-vis des différentes parties concernées.
De son côté, le même jour, la CGT-cheminots s'est alarmée de la situation du transport de marchandises par le rail en France, la jugeant "catastrophique", en mettant en avant une baisse des volumes transportés et des pertes à hauteur de 340 millions d'euros pour Fret SNCF en 2011. Selon Pascal Poupat, responsable fédéral, la part du ferroviaire dans le transport de marchandises est tombée à 8,8 % en 2010. "Elle était de 30 % en 1984 et de 16,6 % en 2000", a ajouté le syndicaliste.
Novatrans, racheté en 2009 par la SNCF, a perdu 35 millions d'euros en 2010 et 22 millions l'an dernier, selon le magazine, alors même que la compagnie ferroviaire publique y a injecté 60 millions pour tenter de redresser la barre. Du coup, lors d'un conseil d'administration le 17 janvier, deux pistes ont été évoquées pour l'avenir de cette filiale, rapporte le magazine. "On est bien sur deux hypothèses, l'une de cession et l'autre de recapitalisation", a indiqué la porte-parole de la SNCF. La compagnie ferroviaire publique a mandaté une banque pour recueillir les marques d'intérêt éventuelles dans l'hypothèse d'une cession, a-t-elle précisé.
Troisième voie : la fermeture
L'autre piste évoquée est une recapitalisation à hauteur de 50 millions d'euros environ avant la fin de l'année, mais ceci s'accompagnerait d'une sévère restructuration et il n'est pas sûr qu'une telle solution reçoive l'aval de la Commission européenne, selon «Ville, Rail et Transport ». Les deux solutions devraient être étudiées en avril et si aucune n'est retenue, ceci pourrait aboutir à une liquidation de la société qui emploie 260 salariés. Il s'agirait toutefois d'une liquidation amiable, a fait savoir la porte-parole. Dans cette dernière hypothèse, la SNCF resterait responsable vis-à-vis des différentes parties concernées.
De son côté, le même jour, la CGT-cheminots s'est alarmée de la situation du transport de marchandises par le rail en France, la jugeant "catastrophique", en mettant en avant une baisse des volumes transportés et des pertes à hauteur de 340 millions d'euros pour Fret SNCF en 2011. Selon Pascal Poupat, responsable fédéral, la part du ferroviaire dans le transport de marchandises est tombée à 8,8 % en 2010. "Elle était de 30 % en 1984 et de 16,6 % en 2000", a ajouté le syndicaliste.