
© Novatrans
Lors d'une réunion qui s'est tenue dans le 26 juin entre la SNCF, les syndicats et les représentants des fédérations syndicales du transport, Pierre Blayau, le directeur général du groupe SNCF Geodis, aurait déclaré qu'il n'y avait pas de solution pour Novatrans au sein du groupe SNCF. "La SNCF abandonne de fait l'activité de transport combiné continental et national", ont dénoncé les syndicats FO, la CGT, la CFDT, CFE-CGC et SUD.
Rachetée en 2009 par la SNCF (actionnaire majoritaire à plus de 96 %), Novatrans (257 salariés) est aujourd'hui menacée de liquidation et à la recherche d'un repreneur. "Il s'agit d'un abandon total puisque, même en cas de cession à un éventuel repreneur, la SNCF ne maintiendrait pas de participation dans l'entreprise tout en assumant l'échec du groupe SNCF dans la gestion de Novatrans depuis 2009", soulignent les syndicats. "On a pris un coup sur la tête aujourd'hui", a commenté un syndicaliste, qui redoute que la mort de Novatrans ne rime avec la fin du transport combiné en France et "500.000 camions supplémentaires sur les routes". "Il faut une réelle volonté politique pour soutenir ce mode de transport alternatif, le gouvernement a ces pouvoirs-là", a-t-il dit.
Décision définitive le 10 juillet
Les syndicats ont par ailleurs regretté que la réunion interne au groupe SNCF de mardi n'ait pas réuni, outre le groupe SNCF et Novatrans, RFF, la FNTR, le GNTC, l'Autorité de la concurrence et les pouvoirs publics, comme s'y était engagé fin mai le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier. "Le Conseil d'administration du 10 juillet annoncera le sort définitif de Novatrans", ont-ils souligné. "Les organisations syndicales demandent à être reçues avant cette date par le gouvernement pour qu'une solution garantissant l'activité et les emplois de Novatrans soit trouvée", ont-ils déclaré.
Rachetée en 2009 par la SNCF (actionnaire majoritaire à plus de 96 %), Novatrans (257 salariés) est aujourd'hui menacée de liquidation et à la recherche d'un repreneur. "Il s'agit d'un abandon total puisque, même en cas de cession à un éventuel repreneur, la SNCF ne maintiendrait pas de participation dans l'entreprise tout en assumant l'échec du groupe SNCF dans la gestion de Novatrans depuis 2009", soulignent les syndicats. "On a pris un coup sur la tête aujourd'hui", a commenté un syndicaliste, qui redoute que la mort de Novatrans ne rime avec la fin du transport combiné en France et "500.000 camions supplémentaires sur les routes". "Il faut une réelle volonté politique pour soutenir ce mode de transport alternatif, le gouvernement a ces pouvoirs-là", a-t-il dit.
Décision définitive le 10 juillet
Les syndicats ont par ailleurs regretté que la réunion interne au groupe SNCF de mardi n'ait pas réuni, outre le groupe SNCF et Novatrans, RFF, la FNTR, le GNTC, l'Autorité de la concurrence et les pouvoirs publics, comme s'y était engagé fin mai le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier. "Le Conseil d'administration du 10 juillet annoncera le sort définitif de Novatrans", ont-ils souligné. "Les organisations syndicales demandent à être reçues avant cette date par le gouvernement pour qu'une solution garantissant l'activité et les emplois de Novatrans soit trouvée", ont-ils déclaré.