
© FRANCK ANDRÉ
L'évolution du trafic du port de Marseille en octobre est peu significative : + 212,9 % pour 7,6 millions de tonnes traitées. L'année dernière à la même époque, les quais français étaient marqués par des grèves monstres autour de la réforme des retraites et de la finalisation de la réforme des ports. En revanche, cet ajustement a pour effet de placer le Grand Port maritime de Marseille-Fos (GPMM) en position de croissance sur l'ensemble de 2011 comparé à 2010. Avec un trafic cumulé de 74,01 millions de tonnes, le trafic de l'établissement est désormais 8 % au-dessus de celui de l'an dernier, alors que la croissance était restée faible sur les neuf premiers mois (+ 1 % en cumulé en septembre).
Les vracs liquides assurent la croissance
Malgré ce rattrapage, les marchandises diverses sont toujours en retrait de 1 % sur dix mois (13,03 Mt). En baisse de 8 % (1,68 Mt), le conventionnel (essentiellement lié à la sidérurgie) est responsable de la tendance, face à des trafics rouliers et conteneurisés stables en tonnage. Ces derniers ont un peu reculé en termes de mouvements, à 790.473 EVP (- 1 %).
Les terminaux pétroliers étaient restés fermés 33 jours entre fin septembre et fin octobre 2010, bloqués par la grève relative à la création de la filiale de manutention Fluxel. Les vracs liquides ont ainsi gagné 637 % le mois dernier, la hausse atteignant ou dépassant les 1.000 % pour le brut national, le GPL et les raffinés. Les résultats d'octobre ont accentué la croissance du trafic cumulé, qui est passée à 16 % pour 52,85 Mt, dont 50,02 Mt d'hydrocarbures (+ 17 %).
Quant aux vracs solides, qui n'ont gagné que 19 % en octobre, ils sont en baisse de 15 % sur dix mois (8,13 Mt). Le dynamisme des vracs agroalimentaires (1,09 Mt, + 31 %) ne compense qu'en partie la forte chute des trafics sidérurgiques (4,66 Mt, - 25 %). En baisse d'activité, ArcelorMittal Fos a déjà annoncé des mesures de chômage partiel pour fin décembre.
Enfin, l'activité passagers a gagné 12 % depuis janvier (203,5 millions de voyageurs), en hausse de 10 % pour la ligne régulière et de 15 % pour la croisière (726.000 passages).
Les vracs liquides assurent la croissance
Malgré ce rattrapage, les marchandises diverses sont toujours en retrait de 1 % sur dix mois (13,03 Mt). En baisse de 8 % (1,68 Mt), le conventionnel (essentiellement lié à la sidérurgie) est responsable de la tendance, face à des trafics rouliers et conteneurisés stables en tonnage. Ces derniers ont un peu reculé en termes de mouvements, à 790.473 EVP (- 1 %).
Les terminaux pétroliers étaient restés fermés 33 jours entre fin septembre et fin octobre 2010, bloqués par la grève relative à la création de la filiale de manutention Fluxel. Les vracs liquides ont ainsi gagné 637 % le mois dernier, la hausse atteignant ou dépassant les 1.000 % pour le brut national, le GPL et les raffinés. Les résultats d'octobre ont accentué la croissance du trafic cumulé, qui est passée à 16 % pour 52,85 Mt, dont 50,02 Mt d'hydrocarbures (+ 17 %).
Quant aux vracs solides, qui n'ont gagné que 19 % en octobre, ils sont en baisse de 15 % sur dix mois (8,13 Mt). Le dynamisme des vracs agroalimentaires (1,09 Mt, + 31 %) ne compense qu'en partie la forte chute des trafics sidérurgiques (4,66 Mt, - 25 %). En baisse d'activité, ArcelorMittal Fos a déjà annoncé des mesures de chômage partiel pour fin décembre.
Enfin, l'activité passagers a gagné 12 % depuis janvier (203,5 millions de voyageurs), en hausse de 10 % pour la ligne régulière et de 15 % pour la croisière (726.000 passages).