Environ 450 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté dimanche pour dire non aux survols d'habitations et au projet de réaménagement de Nantes-Atlantique, après l'annonce du projet de l'État il y a dix jours. "On veut dénoncer le choix du gouvernement du prolongement des 400 mètres de la piste. Le fait de ne pas avoir pris en compte une étude d'impact sanitaire", a déclaré Joël Sauvaget, président du Collectif des citoyens exposés au trafic aérien (Coceta), présent à la manifestation. "Pour nous la seule solution c'est la fermeture de Nantes-Atlantique", a-t-il assuré.
Le Coceta estime qu'il faut "désenclaver l'aéroport". "On va passer la barre des 7 millions cette année, les 9 millions c'est dès demain", a ajouté le responsable du collectif, "il existe d'autres alternatives que Notre-Dame-des-Landes" qui était "un symbole". "Mais il y a des territoires, des élus qui seraient prêts à recevoir l'aéroport du Grand Ouest", a poursuivi Joël Sauvaget. Selon lui, "à Lyon-Saint-Exupéry on a réussi à transférer l'aéroport et il n'y a pas d'habitations sous les trajectoires".
Le projet de réaménagement de Nantes-Atlantique prévoit un rallongement de la piste, une interdiction des vols entre minuit et 6 heures, et une interdiction des avions les plus bruyants de 22 heures à 6 heures. Il prévoit aussi d'agrandir l'aérogare pour accueillir 11,4 millions de passagers par an d'ici 2040 contre 6,2 millions en 2018.
Le Coceta estime qu'il faut "désenclaver l'aéroport". "On va passer la barre des 7 millions cette année, les 9 millions c'est dès demain", a ajouté le responsable du collectif, "il existe d'autres alternatives que Notre-Dame-des-Landes" qui était "un symbole". "Mais il y a des territoires, des élus qui seraient prêts à recevoir l'aéroport du Grand Ouest", a poursuivi Joël Sauvaget. Selon lui, "à Lyon-Saint-Exupéry on a réussi à transférer l'aéroport et il n'y a pas d'habitations sous les trajectoires".
Le projet de réaménagement de Nantes-Atlantique prévoit un rallongement de la piste, une interdiction des vols entre minuit et 6 heures, et une interdiction des avions les plus bruyants de 22 heures à 6 heures. Il prévoit aussi d'agrandir l'aérogare pour accueillir 11,4 millions de passagers par an d'ici 2040 contre 6,2 millions en 2018.