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Un destroyer lance-missiles américain est entré en collision dimanche avec un pétrolier près du détroit d'Ormuz, sans faire de victime. L'accident a impliqué le "Porter", "qui mène des opérations de sécurité maritime" dans le Golfe dans le cadre de la Ve Flotte américaine basée à Bahreïn. Le pétrolier dont le propriétaire est japonais, bat pavillon panaméen, a précisé cette dernière, sans en donner le nom. Le pétrolier est toujours opérationnel et les dégâts infligés au destroyer sont en train d'être évalués, a-t-on ajouté de même source.
Le détroit d'Ormuz est un passage stratégique par lequel transitent plus du tiers des exportations mondiales de pétrole par voie maritime. La marine américaine a renforcé sa présence ces derniers mois dans le Golfe, pour faire face à une éventuelle crise avec l'Iran, où les Gardiens de la révolution, armée d'élite du régime islamique, disposent de très nombreuses petites embarcations rapides dotées de lance-missiles.
Des responsables politiques ou militaires iraniens avaient évoqué ces derniers mois une fermeture du détroit si l'Iran était attaqué par Israël ou par les États-Unis, ou si ses exportations pétrolières étaient touchées par l'embargo occidental mis en place pour obliger Téhéran à mettre fin à ses activités nucléaires sensibles. Mais l'Iran avait nuancé début juillet ses menaces, soulignant qu'il agissait "rationnellement" et ne prendrait une telle décision qu'en dernier ressort, si ses intérêts vitaux étaient en jeu.
Le détroit d'Ormuz est un passage stratégique par lequel transitent plus du tiers des exportations mondiales de pétrole par voie maritime. La marine américaine a renforcé sa présence ces derniers mois dans le Golfe, pour faire face à une éventuelle crise avec l'Iran, où les Gardiens de la révolution, armée d'élite du régime islamique, disposent de très nombreuses petites embarcations rapides dotées de lance-missiles.
Des responsables politiques ou militaires iraniens avaient évoqué ces derniers mois une fermeture du détroit si l'Iran était attaqué par Israël ou par les États-Unis, ou si ses exportations pétrolières étaient touchées par l'embargo occidental mis en place pour obliger Téhéran à mettre fin à ses activités nucléaires sensibles. Mais l'Iran avait nuancé début juillet ses menaces, soulignant qu'il agissait "rationnellement" et ne prendrait une telle décision qu'en dernier ressort, si ses intérêts vitaux étaient en jeu.