
© Princess Cruises
Évacuations massives, annulation de milliers de vols, transports en commun à l'arrêt, écoles fermées : les États de la côte Est des États-Unis ont pris d'exceptionnelles mesures de sécurité lundi 29 octobre pour affronter l'ouragan Sandy. Même la Bourse de New York devait être totalement fermée lundi et probablement aussi mardi, selon son opérateur, Nyse Euronext. La dernière fois que Wall Street avait décidé une telle fermeture exceptionnelle, c'était après les attentats du 11 septembre 2001. Tous les transports en commun de la ville de New York - métro, bus, trains - ont été arrêtés dimanche soir par les autorités avant l'arrivée, attendue lundi ou mardi, de l'ouragan. Des villes comme Philadelphie ou Washington ont fait de même. La compagnie Amtrak a elle suspendu toutes ses liaisons ferroviaires et routières sur la côte. Dans les airs, 7.400 vols intérieurs et internationaux ont été annulés, principalement dans les aéroports de New York, Washington et Philadelphie. En pleine période de vacances scolaires, British Airways, Virgin Atlantic de même qu'Air France ont annoncé l'annulation de tous leurs vols à destination de New York, Baltimore, Washington, Boston, Newark et Philadelphie.
Sur les mers, l'"Emerald Princess", un paquebot de croisière de quinze étages, a dû modifier son itinéraire pour échapper aux pluies, vagues et vents violents de l'ouragan, et a trouvé refuge dimanche au fond d'un fjord du centre du Québec. En outre, l'équipage de dix-sept personnes du HMS "Bounty", un trois-mâts réplique d'un bateau du XVIIIe siècle, en perdition au large de la Caroline du Nord a dû abandonner lundi son navire sur la route de l'ouragan. Le propriétaire du navire a reçu dimanche soir un appel de détresse du bateau, qui était alors privé de courant et qui ne parvenait plus à pomper l'eau entrée dans le navire. Le trois-mâts a été abandonné par son équipage à environ 140 km au sud-est de Hatteras, en Caroline du Nord. Par ailleurs, six ou sept Français sont également portés disparus en mer entre la Martinique et la Dominique depuis dimanche soir après le passage de l'ouragan. Les disparus se trouvaient à bord d'une "embarcation rigide de plaisance" battant pavillon français.
Sur les mers, l'"Emerald Princess", un paquebot de croisière de quinze étages, a dû modifier son itinéraire pour échapper aux pluies, vagues et vents violents de l'ouragan, et a trouvé refuge dimanche au fond d'un fjord du centre du Québec. En outre, l'équipage de dix-sept personnes du HMS "Bounty", un trois-mâts réplique d'un bateau du XVIIIe siècle, en perdition au large de la Caroline du Nord a dû abandonner lundi son navire sur la route de l'ouragan. Le propriétaire du navire a reçu dimanche soir un appel de détresse du bateau, qui était alors privé de courant et qui ne parvenait plus à pomper l'eau entrée dans le navire. Le trois-mâts a été abandonné par son équipage à environ 140 km au sud-est de Hatteras, en Caroline du Nord. Par ailleurs, six ou sept Français sont également portés disparus en mer entre la Martinique et la Dominique depuis dimanche soir après le passage de l'ouragan. Les disparus se trouvaient à bord d'une "embarcation rigide de plaisance" battant pavillon français.