Les ports de l’axe Seine ont connu en 2018 une légère progression de leur trafic global avec les Dom-Tom, à hauteur de 3 % à 161.000 EVP, dont l’essentiel à l’export.
Le trafic maritime global des ports de Haropa a connu en 2018 une croissance de + 3 %, à environ 161.000 EVP, une activité essentiellement composée de volumes conteneurisés à l’export, à hauteur de 130.500 EVP contre 30.400 EVP à l’import. Avec 1,641 million de tonnes, la croissance a atteint les 4 % par rapport à 2017. Mais "la situation est contrastée en fonction des régions", commente Patrick Bret, responsable commercial Afrique et Dom-Tom.
Ainsi, les flux avec l’île de La Réunion affichent une progression de 15 %, qui s’explique notamment par la croissance de la population, à 36.500 EVP. En tonnage, la croissance atteint 18 % par rapport à 2017, à 460.000 tonnes. Haropa a également vu ses trafics augmenter avec la Guadeloupe, qui bénéficie d’un "bon tissu d’entreprises et de nombreux projets de développement" : + 3 % à 44.200 EVP et 426.500 tonnes. Par contre, les chiffres sont en baisse dans les autres régions : - 2 % à 43.000 EVP et - 3 % à 400.000 tonnes avec la Martinique, "qui a développé les transbordements intra-caribéens", note Patrick Bret ; - 1 % pour la Guyane à 31.000 EVP et - 2 % à 297.000 tonnes, enfin - 2 % avec Mayotte, à 6.300 conteneurs et - 4 % à 61.400 tonnes.
Les flux restent liés à l’export à "une économie de consommation, analyse Patrick Bret, avec des approvisionnements en produits frais et en biens de consommation courante, qui se font en flux tendus dans une logique de grande distribution et avec le renforcement du nombre d’escales". Avec, parfois, des pics liés à des événements ponctuels, comme la construction ou la rénovation de CHU ou la réfection des unités EDF avec l'importation de nouvelles turbines. Côté ro-ro, le trafic a augmenté de + 6,8 % sur les îles, particulièrement à La Réunion, pour notamment alimenter une flotte de location importante, un trafic assuré principalement par Hoegh Autoliners. Par ailleurs, des projets en cours pourraient booster à terme les trafics maritimes, comme en Guyane l’exploitation des arbres immergés du barrage de Petit-Saut.
Ainsi, les flux avec l’île de La Réunion affichent une progression de 15 %, qui s’explique notamment par la croissance de la population, à 36.500 EVP. En tonnage, la croissance atteint 18 % par rapport à 2017, à 460.000 tonnes. Haropa a également vu ses trafics augmenter avec la Guadeloupe, qui bénéficie d’un "bon tissu d’entreprises et de nombreux projets de développement" : + 3 % à 44.200 EVP et 426.500 tonnes. Par contre, les chiffres sont en baisse dans les autres régions : - 2 % à 43.000 EVP et - 3 % à 400.000 tonnes avec la Martinique, "qui a développé les transbordements intra-caribéens", note Patrick Bret ; - 1 % pour la Guyane à 31.000 EVP et - 2 % à 297.000 tonnes, enfin - 2 % avec Mayotte, à 6.300 conteneurs et - 4 % à 61.400 tonnes.
Les flux restent liés à l’export à "une économie de consommation, analyse Patrick Bret, avec des approvisionnements en produits frais et en biens de consommation courante, qui se font en flux tendus dans une logique de grande distribution et avec le renforcement du nombre d’escales". Avec, parfois, des pics liés à des événements ponctuels, comme la construction ou la rénovation de CHU ou la réfection des unités EDF avec l'importation de nouvelles turbines. Côté ro-ro, le trafic a augmenté de + 6,8 % sur les îles, particulièrement à La Réunion, pour notamment alimenter une flotte de location importante, un trafic assuré principalement par Hoegh Autoliners. Par ailleurs, des projets en cours pourraient booster à terme les trafics maritimes, comme en Guyane l’exploitation des arbres immergés du barrage de Petit-Saut.
