Entre 2016 et 2017, le trafic conteneurisé de Haropa (Le Havre, Rouen et Paris) affiche une très légère progression, à hauteur de 2 % à 156.000 EVP, dont plus de 80 % est généré par l’export. Par contre, à 1,57 million de tonnes traitées, le trafic affiche une baisse de 1 % en volumes. Seules la Guyane française et Mayotte progressent, respectivement de 12 % à 302.378 tonnes et de 13 %, à 64.019 tonnes. "Le trafic global reste étal d’une année sur l’autre", résume Patrick Bret, responsable commercial Afrique et Dom-Tom. Et de citer le retard de grands d’investissements, les catastrophes climatiques ou encore les difficultés sociales auxquels sont confrontés ces territoires.
Mais avec plus de 100 départs depuis le port du Havre et 300 offres commerciales mensuelles, et avec 26 services directs, Haropa s'affiche comme "LE port de la métropole pour les échanges avec l’Outre-Mer, avec une offre maritime qui reste la première de France", commente Patrick Bret. Douze compagnies maritimes assurent ces échanges, contre treize en 2016 : l’opérateur britannique Geest Line ne dessert plus les Antilles française. Côté ro-ro, les deux compagnies Hoegh Autoliners et Wallenius Wilhelmsen proposent quatre départs par mois. En 2017, ce trafic a connu une baisse de 3 %, à 43.200 véhicules, essentiellement vers La Réunion et la Guadeloupe.
Les Antilles et la Guyane, de nouveaux navires
Avec la Martinique (43.900 EVP, à 410.000 tonnes) et la Guadeloupe (43.000 EVP, à 410.000 tonnes) où les approvisionnements se font en flux tendus depuis la métropole, dans une logique de grande distribution, le service hebdomadaire proposé conjointement par CMA CGM, Maersk Line et Marfret verra l’arrivée prochaine de nouveaux porte-conteneurs réfrigérés frigorifiques (PCRF) de 3.700 TEU.
Cinq nouveaux navires de type "Guyamax", plus longs et plus larges, sont également opérés par CMA CGM et Marfret, avec une capacité reefer supplémentaire, et un service direct sur Dégrad-des-Cannes. Les dessertes maritimes vont s’opérer sur tout le bassin Caraïbes-Amérique centrale-Amérique du Sud.
Mais avec plus de 100 départs depuis le port du Havre et 300 offres commerciales mensuelles, et avec 26 services directs, Haropa s'affiche comme "LE port de la métropole pour les échanges avec l’Outre-Mer, avec une offre maritime qui reste la première de France", commente Patrick Bret. Douze compagnies maritimes assurent ces échanges, contre treize en 2016 : l’opérateur britannique Geest Line ne dessert plus les Antilles française. Côté ro-ro, les deux compagnies Hoegh Autoliners et Wallenius Wilhelmsen proposent quatre départs par mois. En 2017, ce trafic a connu une baisse de 3 %, à 43.200 véhicules, essentiellement vers La Réunion et la Guadeloupe.
Les Antilles et la Guyane, de nouveaux navires
Avec la Martinique (43.900 EVP, à 410.000 tonnes) et la Guadeloupe (43.000 EVP, à 410.000 tonnes) où les approvisionnements se font en flux tendus depuis la métropole, dans une logique de grande distribution, le service hebdomadaire proposé conjointement par CMA CGM, Maersk Line et Marfret verra l’arrivée prochaine de nouveaux porte-conteneurs réfrigérés frigorifiques (PCRF) de 3.700 TEU.
Cinq nouveaux navires de type "Guyamax", plus longs et plus larges, sont également opérés par CMA CGM et Marfret, avec une capacité reefer supplémentaire, et un service direct sur Dégrad-des-Cannes. Les dessertes maritimes vont s’opérer sur tout le bassin Caraïbes-Amérique centrale-Amérique du Sud.
"Le trafic global reste étal d’une année sur l’autre"
Enfin, depuis le port de Radicatel, Streamlines, spécialiste du transport des produits sous température dirigée, dessert également la Guadeloupe et la Martinique, avec un service hebdomadaire sur des navires équipés de 380 prises frigorifiques et d’une capacité de chargement de 1.200 EVP.
Sur La Réunion, le trafic conteneurisé est resté quasi stable en 2017 à 31.700 EVP mais a baissé de 6 % en volume à 389.000 tonnes. Sept compagnies maritimes assurent quatre départs par semaine dont deux en direct, avec un transit-time conteneurs de 21 jours pour Pointe-des-Galets, contre 24 pour Anvers.
Pour 2018, Patrick Bret rappelle que des chantiers en cours devraient booster les échanges, comme la Nouvelle Route du littoral (NRL) à La Réunion ou la rénovation des hôpitaux et centrales énergétiques aux Antilles. Et de lister les atouts de Haropa, en termes de colis lourds, de transit-times mais aussi de logistique conteneurisée : "Ces services se sont bien développés avec Bolloré, Seafrigo, Sifa ou encore Somatrans".