Le Fresh Food Corridor a été officiellement lancé sur le port de Marseille-Fos. Ce projet pilote de 21,4 millions d'euros cofinancé pour moitié par l’Union européenne vise à instaurer "un corridor logistique de biens périssables depuis le bassin méditerranéen jusqu’aux marchés d’Europe centrale et du Nord en favorisant le transport maritime et ferroviaire". Il concerne les trafics de fruits et légumes en provenance d'Israël importés dans l'UE via les ports slovène de Koper, italien de Venise et Marseille-Fos.
Le premier train français a quitté Fos-sur-Mer mercredi 13 avril au soir en direction de Rotterdam. Il a été approvisionné par le porte-conteneurs "Asiatic King", de l'armateur chinois Cosco, qui avait accosté la veille au terminal du manutentionnaire Seayard.
Le convoi de 34 conteneurs reefers assuré par Eurorail – opérateur de la navette interbassins Fos-Marseille – devait atteindre le port néerlandais 36 heures plus tard. Le port précise que les services de l’État s'impliquent dans le projet, en réalisant les inspections phytosanitaires à Fos entre le déchargement du navire et le départ du train. Ce service est organisé par Lvanto, commissionnaire de transport de l’exportateur israélien Mehadrin depuis le port d’Ashdod.
Transit-time réduit de moitié
L'expérience censée durer deux ans (2016-2018) a pour objectif de vérifier la soutenabilité de ce modèle basé sur le post-acheminement ferroviaire régulier de marchandises périssables suivant un transport maritime de courte distance provenant de pays voisins de l'Union européenne.
Le premier train français a quitté Fos-sur-Mer mercredi 13 avril au soir en direction de Rotterdam. Il a été approvisionné par le porte-conteneurs "Asiatic King", de l'armateur chinois Cosco, qui avait accosté la veille au terminal du manutentionnaire Seayard.
Le convoi de 34 conteneurs reefers assuré par Eurorail – opérateur de la navette interbassins Fos-Marseille – devait atteindre le port néerlandais 36 heures plus tard. Le port précise que les services de l’État s'impliquent dans le projet, en réalisant les inspections phytosanitaires à Fos entre le déchargement du navire et le départ du train. Ce service est organisé par Lvanto, commissionnaire de transport de l’exportateur israélien Mehadrin depuis le port d’Ashdod.
Transit-time réduit de moitié
L'expérience censée durer deux ans (2016-2018) a pour objectif de vérifier la soutenabilité de ce modèle basé sur le post-acheminement ferroviaire régulier de marchandises périssables suivant un transport maritime de courte distance provenant de pays voisins de l'Union européenne.
"Développer les autoroutes de la mer et pousser la coopération multimodale"
Fresh Food Corridors cadre avec la volonté de Bruxelles de développer les autoroutes de la mer et de pousser la coopération multimodale entre États membres et riverains de l’Union.
La marchandise est expédiée depuis Israël jusqu’aux trois ports pilote, puis acheminée par le fer jusqu’à son lieu de consommation : Pays-Bas, Belgique, Allemagne, Pologne, République tchèque, Autriche, Slovaquie et Hongrie. Pour être en permanence alimentés en électricité, les conteneurs sont équipés de générateurs diesel portables Genset.
D'un point de vue opérationnel, le Fresh Food Corridor de Fos-sur-Mer divise le transit-time par deux pour le porter à sept jours entre Israël et Rotterdam, "ce qui permet à la marchandise de gagner sept jours de disponibilité sur le lieu de vente", explique le port. Celui-ci estime que l'initiative le "conforte dans sa volonté de renforcer les conditions d’une multimodalité performante autour d’une offre de transport ferroviaire massifiée", comme il s'y est engagé dans son projet stratégique 2014‐2018.
À l'échelle européenne, le projet doit être complété par un nouveau corridor Chypre-Égypte. La transposition du concept au port de italien de La Spezia est aussi à l'étude.