Le Pakistan a résolu les problèmes de sécurité de sa compagnie aérienne Pakistan International Airlines, a annoncé le ministre pakistanais de l'Aviation, qui espère que la compagnie reçevra bientôt l'aval des autorités aériennes américaines et européennes de voler aux États-Unis et en Europe.
Pakistan International Airlines (PIA) a été interdite de vol en Europe et aux États-Unis en 2020, quelques mois après le crash à l'atterrissage d’un de ses Airbus A320 à Karachi qui avait fait 97 morts.
L'accident avait été attribué à la "négligence" et la déconcentration des pilotes pendant les manœuvres d'atterrissage.
Le Programme universel d'audits de supervision de la sécurité (USOAP) de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) a conclu que le Pakistan avait résolu ses problèmes de sécurité, a annoncé le ministre pakistanais de l'Aviation, Ghulam Sarwar Khan. "Nous avons résolu ces problèmes de sécurité importants", a-t-il affirmé, ajoutant espérer "reprendre nos opérations de vol vers l'Europe et les États-Unis d'ici février ou mars".
Certification des pilotes
Le ministre a précisé qu'une enquête approfondie avait découvert 262 licences "douteuses" mais que la majorité avaient finalement été validées après une formation et des entraînements supplémentaires. Cinquante pilotes ont toutefois été radiés, a-t-il indiqué.
"Nous avons fait l'objet de nombreuses critiques au cours des deux dernières années mais nous avons amélioré nos normes de sécurité", a assuré Ghulam Sarwar Khan.
Selon lui, le Pakistan a signé un accord avec les autorités aériennes civiles britanniques pour que ses pilotes soient testés et certifiés au Royaume-Uni. Un pilote pakistanais a toutefois mis en doute les affirmations du ministre, assurant sous couvert d'anonymat qu'"aucun pays au monde ne reconnaît les licences (pakistanaises) compte tenu du système d'examens obsolète".
PIA était une compagnie aérienne importante jusqu'aux années 1970. Mais des années de pertes financières et de mauvaise gestion ont terni sa réputation.
En 2016, un ATR-42 reliant la région montagneuse de Chitral à la capitale Islamabad s'était écrasé dans une zone reculée, faisant 47 morts. L'enquête avait conclu à un défaut de maintenance.
L'accident avait été attribué à la "négligence" et la déconcentration des pilotes pendant les manœuvres d'atterrissage.
Le Programme universel d'audits de supervision de la sécurité (USOAP) de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) a conclu que le Pakistan avait résolu ses problèmes de sécurité, a annoncé le ministre pakistanais de l'Aviation, Ghulam Sarwar Khan. "Nous avons résolu ces problèmes de sécurité importants", a-t-il affirmé, ajoutant espérer "reprendre nos opérations de vol vers l'Europe et les États-Unis d'ici février ou mars".
Certification des pilotes
Le ministre a précisé qu'une enquête approfondie avait découvert 262 licences "douteuses" mais que la majorité avaient finalement été validées après une formation et des entraînements supplémentaires. Cinquante pilotes ont toutefois été radiés, a-t-il indiqué.
"Nous avons fait l'objet de nombreuses critiques au cours des deux dernières années mais nous avons amélioré nos normes de sécurité", a assuré Ghulam Sarwar Khan.
Selon lui, le Pakistan a signé un accord avec les autorités aériennes civiles britanniques pour que ses pilotes soient testés et certifiés au Royaume-Uni. Un pilote pakistanais a toutefois mis en doute les affirmations du ministre, assurant sous couvert d'anonymat qu'"aucun pays au monde ne reconnaît les licences (pakistanaises) compte tenu du système d'examens obsolète".
PIA était une compagnie aérienne importante jusqu'aux années 1970. Mais des années de pertes financières et de mauvaise gestion ont terni sa réputation.
En 2016, un ATR-42 reliant la région montagneuse de Chitral à la capitale Islamabad s'était écrasé dans une zone reculée, faisant 47 morts. L'enquête avait conclu à un défaut de maintenance.
