
© SeaFrance
Un courtier, Parimar Francharte, a été désigné pour la vente de trois ferries de SeaFrance, a-t-on appris mercredi 15 février de sources proches du dossier. Les navires concernés, estimés au total entre 150 et 200 millions d'euros, sont le «Berlioz», le «Rodin» et le «Nord-Pas-de-Calais», propriétés de SeaFrance. Le quatrième navire, le «Molière», est déjà propriété d'une banque et en crédit-bail à la compagnie, a précisé une des deux sources. Une exclusivité de deux mois a été accordée à Parimar Francharte pour vendre les navires, selon la même personne.
Cyril Jarnet, un des responsables de Parimar Francharte, a confirmé qu'il avait été informé de cette mission, mais a précisé qu'il attendait encore la notification officielle de la justice.
Seul intéressé : Eurotunnel
Une seule offre a été formulée pour les navires de SeaFrance : celle d'Eurotunnel, qui soutient la coopérative ouvrière (Scop) des anciens salariés de SeaFrance, pour relancer une activité transmanche entre Calais et Douvres. "On va bientôt avoir la possibilité de pouvoir créer notre entreprise, grâce au fait que les bateaux vont être mis en vente dans peu de temps, et Eurotunnel va certainement nous aider à mettre l'exploitation en place", s'est réjoui Éric Vercoutre, l'un des porteurs de la Scop, ancien secrétaire CFDT du CE. La Scop revendique "plus de 450" adhérents, selon M. Vercoutre.
Cyril Jarnet, un des responsables de Parimar Francharte, a confirmé qu'il avait été informé de cette mission, mais a précisé qu'il attendait encore la notification officielle de la justice.
Seul intéressé : Eurotunnel
Une seule offre a été formulée pour les navires de SeaFrance : celle d'Eurotunnel, qui soutient la coopérative ouvrière (Scop) des anciens salariés de SeaFrance, pour relancer une activité transmanche entre Calais et Douvres. "On va bientôt avoir la possibilité de pouvoir créer notre entreprise, grâce au fait que les bateaux vont être mis en vente dans peu de temps, et Eurotunnel va certainement nous aider à mettre l'exploitation en place", s'est réjoui Éric Vercoutre, l'un des porteurs de la Scop, ancien secrétaire CFDT du CE. La Scop revendique "plus de 450" adhérents, selon M. Vercoutre.
«150 à 200 M EUR pour le "Berlioz", le "Rodin" et le "Nord-Pas-de-Calais"»
Pour environ 400 d'entre eux, "les gens mettent 25.000 euros sur la prime de départ (concernant la création d'entreprise NDLR) qu'ils ont eue de SeaFrance, plus 5.000 euros de leurs deniers à eux", a-t-il expliqué. La cinquantaine d'autres sont d'anciens salariés "licenciés il y a un an" qui n'ont pas touché la prime qu'ont eue leurs collègues, et n'auront pas à contribuer financièrement à la Scop, a ajouté M. Vercoutre. L'argent des primes sera débloqué, selon ce dernier, dès que les contrats de travail avec la Scop seront signés.
Le français Louis Dreyfus Armateurs, qui a présenté une offre de reprise de 300 salariés de SeaFrance avec le danois DFDS, a lui assuré ne pas vouloir reprendre les navires "pour l'instant", alors qu'il est accusé de vouloir les récupérer à bas prix.
Le marché des ferries est "un marché de niche", a souligné M. Jarnet, dont la société est basée à Saint-Germain-en-Laye, près de Paris. Une trentaine de navires de ce type s'échangent dans le monde chaque année, pour un parc mondial de 2.000 unités, a-t-il expliqué.