«Pas de monopole d'État sur le cacao ivoirien»

La création annoncée d'un organe public de régulation de la filière cacao en Côte d'Ivoire, premier producteur mondial, ne consacre pas un "monopole de l’État", a affirmé jeudi le ministre de l'Agriculture.
"Il ne faut pas voir un rôle de monopole de l’État sur la filière", a déclaré Mamadou Sangafowa Coulibaly. "Il s'agit de faire en sorte que l’État puisse avoir un regard et que le jeu de la concurrence et de l'économie se fasse", a-t-il expliqué, soulignant que l’État devait être le "premier protecteur" des paysans et le garant de leurs intérêts. Selon lui, la réforme présentée mercredi par le gouvernement permettra aux exportateurs internationaux de travailler avec les coopératives de paysans "en leur achetant la production au prix fixé" et garanti par le nouvel organe public. Sera également rétabli un système de "vente par anticipation" de 70 à 80 % de la récolte d'une année sur l'autre, afin de "minimiser les fluctuations des cours internationaux" et de "garantir les prix" payés aux paysans, a détaillé M. Coulibaly. Attendue depuis des années, la réforme prévoit le retour à un "organe de régulation et de stabilisation" de la filière après une décennie de libéralisation ratée, ainsi qu'à un "prix minimal" compris "entre 50 et 60 %" du prix international et "garanti" aux producteurs.
La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec quelque 35 % de parts de marché. Le cacao et le café représentent 40 % de ses recettes d'exportation.

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