Petroplus : après la confusion, l'État cherche à rassurer

Le gouvernement, sous le feu des critiques de salariés de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne après la confusion sur la validité des offres de reprise, s'est défendu jeudi 7 février en assurant qu'il fallait donner du temps aux candidats pour proposer des solutions pérennes. La direction et les administrateurs judiciaires de la raffinerie ont annoncé que les offres de reprise déposées la veille n'étaient pas "recevables en l'état" par le tribunal de commerce de Rouen. Les candidats devront compléter leur dossier dans les semaines qui viennent, sachant que la prolongation d'activité du site s'achève le 16 avril. Le ministre de l'Économie, Pierre Moscovici, a donc appelé les salariés à "ne pas abandonner l'espoir", assurant que "le gouvernement ne désarme pas". Le ministre du Travail et de l'Emploi Michel Sapin a leur a demandé de  "laisser le temps" pour trouver des "solutions durables et solides".
Ce même gouvernement a soufflé le chaud et le froid ces derniers jours, préparant les esprits à l'absence d'un repreneur crédible puis en se disant prêt à prendre une participation minoritaire pour aider à sauver le site. Cette valse-hésitation s'expliquerait par l'incertitude qui a entouré, jusqu'au dernier moment la remise des différentes offres, d'après un bon connaisseur du dossier qui a requis l'anonymat. "Le gouvernement fait son travail, et les employés le savent. Le fait qu'il y ait un délai ne veut absolument pas dire que les offres sur la table sont bidons. Si c'était le cas, les administrateurs auraient tout simplement sifflé la fin de la partie", a-t-il expliqué.

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