Petroplus : cinq candidats à la reprise mais le suspense demeure

Cinq candidats se sont manifestés pour reprendre in extremis la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne menacée de liquidation, dont un groupe égyptien. Jugeant qu’aucune offre n’est valable en l’état, les administrateurs judiciaires et le directeur du site parlent d’engager un plan de sauvegarde de l’emploi.
Ce sont finalement cinq candidats qui ont présenté une offre de reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne menacée de liquidation. Deux de ces offres “paraissent sérieuses et financées”, a annoncé le ministère du Redressement productif. “Il s’agit de l’investisseur suisse Terrae et de l’énergéticien égyptien Arabiyya Lel Istithmaraat”, a précisé le ministère. Ce dernier constitue une surprise dans la mesure où il n’avait jamais fait part jusque-là de son intérêt pour le site rouennais.
Selon son représentant en France, l’énergéticien égyptien maintiendra son offre de reprise de la raffinerie même dans le cas où l’État français n’accèderait pas à sa demande de prise de participation. Le groupe “a souhaité que l’État participe à concurrence de 20 ou 25% maximum au capital social mais il s’agit d’un souhait, il ne s’agit pas d’une demande nécessaire à l’investissement”, a déclaré Michel Billard de la Motte sur Europe 1, assurant que “l’offre sera maintenue si l’État refuse”.
Alors qu’on lui demandait, à l’issue du conseil des ministres, si l’État prendrait une participation au côté d’un des repreneur, Najat Vallaud-Belkacem a répondu : “comme l’a dit Arnaud Montebourg, le gouvernement est susceptible d’apporter un apport du FSI, mais tout semble indiquer que certaines offres pourraient être possibles, même sans apport du FSI”. La porte-parole du gouvernement a confirmé que le candidat égyptien devait rencontrer le ministre du Redressement productif très rapidement. “Nous allons faire en sorte que ces marques d’intérêt trouvent un aboutissement”, a-t-elle dit.

Pas d’offre recevable en l’état

La direction de Petroplus et les administrateurs judiciaires ont estimé un peu plus tard qu’il n’y avait pas d’offre recevable en l’état sur les cinq déposées la veille pour la reprise de la raffinerie de Petit-Couronne, en liquidation judiciaire. “En l’absence d’offre juridiquement recevable au 5 février, les administrateurs judiciaires et le directeur du site ont donc annoncé leur intention d’engager” les procédures préalables à un plan de sauvegarde de l’emploi du site.

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