
Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête préliminaire pour faillite frauduleuse concernant la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne. L'enquête diligentée par le procureur Philippe Courroye, a été ouverte sous le soupçon que le compte bancaire de Petroplus-France a été amputé d'une centaine de millions d'euros. Deux perquisitions ont été menées mercredi 25 janvier par la brigade financière de la police judiciaire parisienne, la première au siège de la filiale française de Petroplus et la seconde à la Deutsche Bank où la société a ses comptes.
Cette initiative judiciaire n'a en rien surpris l'intersyndicale de la raffinerie. "Pour nous, il y a eu une organisation derrière pour vider les comptes", a expliqué Christelle Denouette, déléguée CGT au comité d'entreprise, en assurant qu'il n'y avait "pas eu de plainte" déposée. Mardi, l'intersyndicale assurait que les banques avaient dans le même temps "lâché" la maison mère – le groupe Petroplus basé à Zoug (Suisse) – et "vidangé les comptes en France".
Effet dominos
L'enquête coïncide avec la demande de mise en faillite de Petroplus, qui a eu des conséquences en cascades sur les filiales du groupe dans les autres pays européens qui passent peu à peu sous administration judiciaire. En France, le tribunal de commerce de Rouen a placé mercredi la raffinerie de Petit-Couronne en redressement judiciaire pour six mois. Un administrateur et un mandataire judiciaires ont été désignés pour rechercher des solutions de relance. Les autres entités du groupe en France, la raffinerie de Reichstett à l'arrêt depuis juin 2011, la division marketing et la holding perquisitionnée mercredi, toutes deux basées à La Défense (Hauts-de-Seine), pourraient connaître le même sort.
Cette initiative judiciaire n'a en rien surpris l'intersyndicale de la raffinerie. "Pour nous, il y a eu une organisation derrière pour vider les comptes", a expliqué Christelle Denouette, déléguée CGT au comité d'entreprise, en assurant qu'il n'y avait "pas eu de plainte" déposée. Mardi, l'intersyndicale assurait que les banques avaient dans le même temps "lâché" la maison mère – le groupe Petroplus basé à Zoug (Suisse) – et "vidangé les comptes en France".
Effet dominos
L'enquête coïncide avec la demande de mise en faillite de Petroplus, qui a eu des conséquences en cascades sur les filiales du groupe dans les autres pays européens qui passent peu à peu sous administration judiciaire. En France, le tribunal de commerce de Rouen a placé mercredi la raffinerie de Petit-Couronne en redressement judiciaire pour six mois. Un administrateur et un mandataire judiciaires ont été désignés pour rechercher des solutions de relance. Les autres entités du groupe en France, la raffinerie de Reichstett à l'arrêt depuis juin 2011, la division marketing et la holding perquisitionnée mercredi, toutes deux basées à La Défense (Hauts-de-Seine), pourraient connaître le même sort.